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Selon les botanistes, possible extinction de l’Arabica sauvage

Écrit par Jack Phillips, Epoch Times
14.11.2012
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  • Kabati, Kenya, février 2011, un Kenyan devant un caféier. (Tony Karumba/AFP/Getty Images)

Dans une étude exclusive en la matière, le Royal Botanical Gardens de Kew a conclu que le changement climatique pourrait provoquer l’extinction du caféier Arabica à l’état sauvage d’Afrique orientale d’ici à 2080. L’analyse suggère que la chute de l’Arabica sauvage pourrait avoir des conséquences graves pour la production du café si populaire sur la planète.

Le caféier Arabica est tenu pour être le premier à avoir été domestiqué et cultivé pour la consommation. Dans la péninsule arabique l’histoire de cette fève remonte à mille ans de culture. Après le pétrole, c’est le produit le plus échangé au monde. Parmi les variétés de cafés qui sont cultivées, l’espèce Arabica produit les grains de café les plus viables pour le commerce.

La plupart des gens consomment du café provenant de variétés domestiquées de grains de café Arabica, non plus de caféiers sauvages. Cependant, la diversité génétique de l’Arabica sauvage est bien plus importante, le rendant plus résistant aux maladies et aux insectes par rapport aux plantes cultivées.

«L’Arabica cultivé dans les plantations mondiales provient de gènes limités et il est peu probable qu’il ait la souplesse nécessaire pour s’adapter aux changements climatiques et aux autres menaces, telles que les insectes et les maladies», a déclaré Kew dans un communiqué la semaine dernière.

Les chercheurs du jardin botanique utilisent un programme informatique pour simuler les effets du changement climatique sur les caféiers Arabica sauvages d’Afrique de l’est, principalement l’Éthiopie.

«Le pire scénario, établi à partir de nos analyses, c’est que l’Arabica sauvage disparaisse d’ici 2080. Ceci devrait alerter les différents acteurs sur la fragilité de l’espèce», a déclaré Moat Justin, en tête du département scientifique de l’information de l’espace de Kew, dans un communiqué.

Selon Kew, cette étude est la première du genre et «l’analyse de l’influence du changement climatique sur les diverses espèces de café n’a jamais été entreprise», en dépit des préoccupations exprimées par les producteurs de café et les intervenants de l’industrie. Il faut préciser que l’étude évalue la capacité de survie de la plante plutôt que la production de la boisson.

Arabica et Robusta sont les deux seules espèces de grains utilisés pour faire du café. Le Robusta est principalement utilisés pour la production du café lyophilisé car il est plus élevé en caféine et est souvent consommé en Turquie et en Grèce.

Les chercheurs n’ont pas précisé exactement comment le changement climatique affecterait la production de café, mais les perspectives semblent sombres.

«La conclusion logique est que la production de café Arabica est, et continuera d’être, fortement influencé par le changement climatique accéléré, et que dans la plupart des cas, le résultat sera négatif pour l’industrie du café», a indiqué le groupe.

Le changement climatique offrira des conditions de croissance pour les variétés domestiques de plus en plus difficiles. Ce qui va diminuer les rendements, explique Kew.

Le chercheur de Kew Aaron Davis explique que le café «est devenu partie intégrante de notre société moderne et de notre culture», et précise que cette étude offre le pire scénario-catastrophe possible.

«L’ampleur des prédictions est certainement une source de préoccupation, mais elle doit être considérée davantage comme une base de référence à partir de laquelle nous pouvons mieux évaluer quelles sont les actions nécessaires», a-t-il expliqué.

Version anglaise: Wild Coffee Faces Extinction by 2080, Botanists Say

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