Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Etude sur le doublement des déchets cette dernière décennie

Écrit par Jack Phillips, Epoch Times
16.11.2012
| A-/A+
  • Le 21 juin 2008, le brise-glace Oden se prépare à partir en mer à Longyearbyen, une agglomération des îles Svalbard. (Chiis Jackson/Getty Images)

Selon une nouvelle étude, les débris comme des sacs plastique et autres déchets continuent à s’empiler sur le fond de l’océan Arctique, la quantité ayant doublée au cours de ces dix dernières années. 

Selon une étude publiée fin octobre dans le Bulletin sur la Pollution Marine, Mélanie Bergmann, biologiste marine et experte des mers profondes, a examiné 2100 photographies du fond marin de l’Arctique à une profondeur d’environ 8200 pieds dans le détroit de Fram, situé entre le Groenland et les îles Svalbard.

Selon Bergmann, les déchets impactent la vie marine locale, avec prés de 70% de déchets plastiques entrant «avec toutes sortes de contact avec les organismes en eaux profondes.»

«Par exemple, nous avons découvert des sacs plastiques enchevêtrés avec des éponges, des anémones de mer posées sur des morceaux de plastique ou de corde, des cartons et une bouteille de bière colonisée par des lys de mer», a déclaré Bergmann, lors d’une conférence de presse.

Les photographies utilisées par Bergmann provenaient d’une caméra située près du fond de la mer, prenant un cliché toutes les 30 secondes. La caméra est principalement utilisée par les scientifiques pour documenter les changements dans la biodiversité, principalement concernant les concombres de mer, les lys de mer, les éponges, les poissons et les crevettes.

Bergmann a déclaré avoir visionné toutes les photographies depuis 2002, 2004, 2007, 2008 et 2011 afin d’établir une comparaison sur l’évolution des déchets au fond des mers.

«L’étude a été inspirée par un sentiment profond. En regardant les images, j’ai eu l’impression que les sacs plastiques et autres détritus sur les fonds marins étaient plus fréquents sur les photos depuis 2011 que celles des années antérieures», a déclaré Bergmann dans une publication.

Les ordures et autres polluants qui apparaissent dans l’Océan Arctique proviennent de partout dans le monde via les courants aériens et océaniques, affirme le groupe de réflexion Pew Environnement Group. Il avance alors que, pendant que la glace arctique continue de fondre, davantage de navires utilisent le passage nord-ouest ainsi que d’autres routes qui se sont ouvertes par la suite, augmentant la quantité d’ordures et d’eaux usées déversées dans l’océan.

Dans l’étude de Bergmann, elle n’a pu déterminer l’origine des ordures, mais est venue à la conclusion que la diminution de la glace de la mer arctique en est probablement un facteur. La glace sert de barrière pour les déchets projetés de la terre vers la mer et empêche le passage des navires.

 

Bergmann a déclaré que les photos y montraient une pollution croissante. «Les déchets peuvent être vus dans, environ un pour cent des photos depuis 2002», a-t-elle noté, ajoutant qu’il s’agissait «principalement de plastique. » 

 «Dans les photos depuis 2011, nous avons fait la même découverte, aux alentours de deux pour cent dans la vidéo. La quantité de déchets sur le fond de la mer a ainsi doublé», a-t-elle déclaré.  

L’idée a circulé selon laquelle l’Océan Arctique étant situé dans une zone très reculée du monde avec une population relativement minuscule, elle aurait du avoir peu ou pas de déchets.

«Malheureusement, nos résultats réfutent cette notion, du moins dans le cas de nos observations. Les quantités observées sont plus importantes que celles enregistrées depuis un canyon profond marin non éloigné de Lisbonne, la capitale industrialisée portugaise», a ajouté Bergmann.

Version anglaise: Arctic Trash Doubled in Past Decade: Study

The Epoch Times est publié dans 35 pays et dans 19 langues

 

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.