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Seat Toledo

Le retour de l’enfant prodigue!

Écrit par Eric Heidebroek
20.11.2012
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  • (Eric Heidebroek)

La Toledo revient, fidèle à son concept original

C’est vrai que la Toledo a été pendant des années la fidèle compagne des jeunes familles dynamiques. C’était la logique même de la fidélité clientèle. Après une Ibiza, on passait à la Leon et ensuite à la Toledo, dès lors que la famille s’agrandissait. Les designers espagnols avaient réussi une berline aux lignes classiques avec un «je-ne-sais-quoi» de magique qui la rendait particulièrement sympathique. La première génération, comme la deuxième restaient des trois volumes avec hayon. Une solution pratique pour ces jeunes familles qui disposaient d’une voiture statutaire avec une réponse évidente à leurs contraintes familiales. C’est pourquoi les deux premières généations ont connu un succès immédiat que la troisième génération n’a pas confirmé. Seat a doté une Altea d’un coffre, et même si le concept «monovolume» parle aux familles, c’était oublier la ligne trois volumes sportifs des premières Toledo. Aussi Seat renoue-t-il avec le concept originel dans une ligne plus tendue.

Un style Toledo préservé

Même si le design n’est pas issu d’Espagne, la ligne globale rappelle le style des premières Toledo, on renoue avec l’image statutaire sans perdre l’aspect pratique du hayon. Car la Toledo a une soeur jumelle, la Skoda Rapid. Les plus grandes différences visuelles sont les faces avant et arrière. On aurait aimé que la Toledo hérite du regard farouche de la nouvelle Leon, mais force est de constater que Seat a misé sur un regard plus doux, plus généreux. C’est vrai que cette nouvelle andalouse d’adoption est généreuse. À l’intérieur, aux places arrière, c’est Byzance! À l’avant, on retrouve un meuble de bord très sobre et ergonomiquement parfait. On regrettera le manque de caractère hispanique de cette perfection… germanique. Quelques éléments décoratifs auraient rehaussé et affiné le charme indiscutable de cette Toledo avec par exemple une moulure courant sur la ligne médiane de la planche de bord, entre les aérateurs au lieu de ces plastiques structurés. Mais bon, peut-être sera-t-il proposé en accessoires.

Des moteurs essence qui font oublier les Diesels…

Surprise, notre prise en main commence par le 1,6 TDi de 105 ch, que nous trouvons onctueux, bien géré en terme de remontées sonores et doté d’un bon couple. Ce moteur sobre convient bien à la Toledo et pour ceux qui font plus de 20.000 km par an. Mais le plus surprenant vient des 1.2 TSi. Cette cylindrée de 1200 cc est disponible en deux versions de puissance. L’une de 85 ch et l’autre de 105 ch.

On constate que le 1,2 l est agréable dans toutes les situations. Au point qu’on le préfèrera, et de loin, au Diesel! Dès les plus bas régimes, il donne du couple, de la force et permet des évolutions citadines sur un filet de gaz. Quand on en a besoin, le 1,2 TSi se lance dans les tours avec un bruit agréable et excitant tout en se sustentant de peu de super! Le 105 ch comme le 85 ch sont hyper-agréables. Enterré le Diesel!

C’est vrai que la Toledo est légère, bien construite et dispose de trains roulants précis. Le «setup» des suspensions est typé «sport» ce qui confère à la Toledo un sentiment de rigueur et de précision. Les tarages de direction assistée et des freins apportent un plus aux qualités dynamiques d’ensemble. Le pari de Seat est gagné, la Toledo répond précisément à ce qu’on attend d’elle.

Des dirigeants mitigés

Au cours de la conférence de presse à Tolède, les dirigeants de Seat n’ont pas répondu à nos questions. On aurait dit que ce modèle ne les inspirait pas outre mesure. Pourquoi? Parce que construit en Tchéquie, parce que dessiné par les designers de Skoda? Pourtant, la Toledo possède un style proche des premières générations et semble répondre précisément au cahier des charges du modèle initial. C’est bizarre en tout cas, car souvent les dirigeants sont tout à l’euphorie de la naissance d’une nouvelle auto, ici on en était loin et c’est dommage car la Toledo possède des arguments et une allure qui va plaire!

La Toledo, dont la commercialisation est prévue en mars prochain sera proposée en deux exécutions, la «Reference» et la «Style». La Toledo Reference est dotée d’un siège conducteur réglable en hauteur, du verrouillage centralisé à distance, d’une banquette arrière au dossier fractionnable et rabattable, d’un ordinateur de bord et d’une boîte à gants éclairée. En plus des jantes alu en 16’’, l’équipement de la Toledo Style comprend des vitres arrière électriques, une radio-CD avec commandes au volant, le siège passager réglable en hauteur, un volant et un levier de vitesse gainés de cuir et un accoudoir central à l’avant et à l’arrière. Le régulateur de vitesse est disponible de série.

Les moteurs retenus sont en essence, trois quatre cylindres dont un 1,2 l disponible en 85 ch ou en 105 ch accouplés à une boite manuelle à 5 rapports et un 1,4 l de 122 ch avec boîte de vitesse robotisée DSG7. Un trois pattes à essence de 1,2 l vient ouvrir la gamme avec ses 75 ch et sa boîte 5. Les Diesel sont le fameux 1,6 TDi de 105 ch dont une version Ecomotive qui ramène les émissions à 104 gr avec une boîte manuelle à 5 rapports. Prix estimés: à partir de 15.000 €.

 

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