Nos économistes locaux regardent d'un bon œil l'économie américaine de 2013 à la suite de l'élection présidentielle du 6 novembre. C'était une des nombreuses impressions fournies par des grands noms de l'économie du Québec au déjeuner-causerie/débat-conférence planifié et organisé par le Conseil des relations internationales de Montréal. Se tenant au Marriott Château Champlain de Montréal, le but de la rencontre, stratégiquement prévue en date du 7 novembre, visait à faire ressortir les moyens qui pourraient mener à une véritable reprise économique.

Chargé de modérer et d'animer l'évènement, M. René Vézina, chroniqueur économique au journal Les Affaires et au 98,5 FM, a eu l'exigeante tâche de faciliter les échanges des panélistes pour clarifier la compréhension de l'assistance à propos de l'économie mondiale. Étaient présents sur scène M. François Dupuis, vice-président et économiste en chef (Mouvement Desjardins), Paul Fenton, vice-président principal et économiste en chef (Caisse de dépôt et placement du Québec), Carlos Leitao, économiste en chef et stratège (valeurs mobilières Banque Laurentienne du Canada) et Stéfane Marion, économiste et stratège en chef (Banque Nationale Groupe Financier).

«Un président fait beaucoup plus de bonnes choses lors d'un deuxième mandat que dans son premier», lance M. François Dupuis, croyant que le mandat renouvelé d'Obama est de bon augure. «Les Américains auront une meilleure redistribution de la richesse que si un gouvernement républicain avait été élu», ajoute-t-il. Le vice-président et économiste en chef du Mouvement Desjardins a amusé la salle en mentionnant que «les républicains sont en train de faire leur chemin de croix».

Du côté de M. Carlos Leitao, le résultat des élections est une victoire pour la macro-économie. Pour ce qui est de Stéfane Marion, il a confiance en la révolution énergétique qui prend place pour relancer l'économie : l'accès à des sources d'énergie bon marché dont le gaz naturel, la possibilité de devenir exportateurs à moyen terme, etc.