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La Dame en noir

Écrit par Helena Chao, La Grande Époque
09.02.2012
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  • Daniel Radcliffe (Photographer: Nick Wall / © 2011 CBS Films Inc. All Rights Reserved.)

Suspense lassant

Il semble, ces temps-ci, que tout le monde se lance dans l’adaptation d’une pièce pour le grand écran : Spielberg et son War Horse, Fiennes avec Coriolanus, la prochaine adaptation des Misérables opposant Hugh Jackman et Russell Crowe, etc. et maintenant, on fait même dans l’horreur.

Basé sur le roman de la Britannique Susan Hill, qui a également été adapté pour la scène, The Woman in Black (La Dame en noir en version française) est le nouveau-né du légendaire Hammer Film Productions, spécialiste de films d’épouvante. C’est cette même compagnie qui était derrière l’adaptation du film suédois à succès Let me in en 2010.

Étant donné l’appétit des cinéphiles pour le genre au cours des dernières années, ce n’est pas une surprise de voir plusieurs grandes stars hollywoodiennes réclamer des rôles principaux pour des productions qui visent à effrayer, donner des frissons et involontairement faire rire l’assistance.

Daniel Radcliffe, enfant chéri du grand écran, est désireux de montrer au monde qu’il est beaucoup plus que le tant aimé Harry Potter. Dans l’ensemble, il arrive très bien à nous montrer l’étendue de son jeu en incarnant Arthur Kipps, un notaire veuf dont la femme est décédée lors de l’accouchement de leur fils Joseph. L’employeur de Kipps l’envoie alors dans un village anglais perdu pour régler les droits de succession d’une cliente récemment décédée.

Les choses deviennent rapidement étranges lorsque Kipps rencontre un spectre ressemblant à une femme habillée en noir, et même plus effrayantes lorsque des enfants meurent dans des circonstances mystérieuses.

Bien que La Dame en noir évite les effusions de sang gratuites présentes dans la plupart des films d’épouvante aujourd’hui (merci!), la faiblesse du scénario et les tactiques surannées pour faire peur lassent et peuvent même provoquer le rire dans certains cas. Au lieu de vouloir remédier aux lacunes du récit, James Watkins (réalisateur) et son équipe semblent avoir voulu prolonger lourdement les moments de suspense.

Malgré le scénario morne et unidimensionnel, La Dame en noir est tout de même divertissant et mérite que l’on souligne ses efficaces scènes de poursuite et sa solide distribution pour les rôles secondaires incarnés, entre autres, par Ciarán Hinds et Janet McTeer. Mentionnons également son ambiance réussie de film de maison hantée victorienne.

 

 

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