Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Les stimulations intellectuelles réduiraient le risque de démence

Écrit par Voice Of America
20.03.2012
| A-/A+

  • jouer d'echec(攝影: / 大紀元)

Les stimulations intellectuelles réduiraient le risque de démence. Rester en forme pourrait réduire les protéines du cerveau en lien avec la maladie d’Alzheimer.

Une étude récente a constaté que les personnes qui se livrent, au cours de leur vie, à des activités qui stimulent l’intellect ont un faible niveau de protéines associées à la maladie d’Alzheimer.

D’autres recherches suggèrent que la lecture, l’écriture, des jeux, peuvent diminuer le risque de démence.

Les chercheurs ont travaillé avec un groupe d’adultes volontaires, âgés de plus de 65 ans, sans aucun des symptômes de la maladie d’Alzheimer.

«Plus vous avez d’activités cognitives au cours de votre vie, mieux ce sera», a expliqué un chercheur scientifique, Susan Landau.

Ils ont répondu à des questions concernant la fréquence à laquelle ils se livraient à des activités intellectuelles, tout au long de leur vie.

Ils ont également eu une tomographie par émission de positrons qui permet d’identifier les dépôts de bêta-amyloïde, peptide néfaste pour le système nerveux.

Susan Landau a dit que l’étude a montré un lien entre la quantité de dépôt et la stimulation du cerveau au cours d’une vie.

Elle a expliqué que «les personnes qui au cours de leur vie sont les plus actives d’un point de vue cognitif, ont le moins d’amyloïde dans leur cerveau».

« En se basant sur l’association entre une grande activité cognitive et moins d’amyloïde, nous pensons que ces personnes ont un moindre risque de contracter la maladie d’Alzheimer.  »

Il est important de garder à l’esprit que pour les personnes de cette étude, nombreuses sont celles allant sur leurs 70-80 ans ne présentant aucun des symptômes en relation avec la maladie d’Alzheimer. Les scientifiques sont toujours en train d’essayer de comprendre le lien existant entre les dépôts de bêta-amyloïde dans le cerveau et la démence. 

Le vieillissement et les antécédents familiaux, concernant la maladie d’Alzheimer, sont l’un et l’autre considérés comme des facteurs à risque, mais ce sont des facteurs que nous ne pouvons pas contrôler.

Même si votre cerveau n’a pas été très actif jusqu’à maintenant, Susan Landau a précisé qu’il n’était pas trop tard pour commencer à exercer des activités qui le stimulent.

«Je pense que les stimulations cognitives sont probablement bénéfiques, quel que soit l’âge. Cependant, ce que nous montre cette étude, c’est que plus vous avez d’activités cognitives tout au long de votre vie, mieux c’est.»

Susan Landau a précisé que son collègue et elle ont l’intention de suivre les volontaires de cette étude, à mesure qu’ils vieillissent, pour voir s’il existe un lien entre l’activité intellectuelle au cours d’une vie et les symptômes de la maladie d’Alzheimer, étant donné que certains d’entre eux avaient déjà développé de la démence au cours de ces dernières années. 

Ce travail peut aider les chercheurs à mieux comprendre la relation qu’il peut exister entre les activités qui stimulent le cerveau, les dépôts de bêta-amyloïde et la démence.

 

Version anglaise:  Mental Stimulation Might Cut Dementia Risk

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.