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Les produits OGM peuvent altérer les organes sains

Écrit par Louise McCoy
09.04.2012
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  • pub anti OGM(攝影: / 大紀元)

Selon une récente étude chinoise, nous sommes tous composés pour partie de riz, mais ne possédons-nous pas également des insecticides ou herbicides qui proviennent d’OGM (Organisme génétiquement modifié) ?

Mike Adams, «le spécialiste santé», apporte cette vision aux yeux du public grâce à sa vidéo intitulée «Comment les produits OGM altèrent la fonction des organes et soulève une menace réelle pour la santé des êtres humains» publiée sur le site TV.naturalnews.com. Des chercheurs chinois dans le domaine cellulaire ont découvert que le micro-ARN végétal du riz ou d’autres légumes est directement absorbé dans le sang des mammifères, sans aucune transformation lors de la digestion. L’ARN, comme l’ADN, transportent des informations génétiques. Le micro-ARN ou miRNA est une molécule ARN courte qui peut supprimer l’activité du gène.

Grâce à une série de tests, il a été constaté que certains micro-ARN (miRNA) végétal de riz arrivent intacts aux cellules du foie des mammifères, où ils inhibent l’élimination des LDL dans le sang. Le LDL (Low Density Lipoproteins) est le type de cholestérol qui recouvre les artères.

Des souris qui mangent, en suivant ce régime alimentaire de riz, ont vu leur taux de LDL sanguin augmenter de façon significative en quelques heures. Après avoir suivi pendant trois jours ce régime alimentaire composé de riz, le taux de LDL a augmenté mais le niveau de HDL et de triglycérines reste inchangé.

Des personnes chinoises en bonne santé faisaient également partie de l’étude. Lorsque leur sang a été analysé, il contenait également des micro-ARN de riz.

Dix micro-ARN de plantes ont été trouvés dans le sang de sujets chinois, de souris, de rats, de chevaux, de moutons et de veaux. Des micro-ARN de riz ont été trouvés, non seulement dans le foie, mais également dans les poumons, la rate, les reins, l’estomac et le cerveau. Toutefois, les effets sur les autres organes, s’il y en avait, n’ont pas été abordés.

Selon les chercheurs, «d’après nos connaissances, c’est le premier rapport qui indique que les nucléotides1, les micro-ARN, avec une structure fonctionnelle complète, sont résistants à la digestion dans le conduit gastro-intestinal et peuvent être transportés de manière intacte aux autres tissus».

«En ce sens, les micro-ARN peuvent représenter une nouvelle classe de modulateurs universels qui joue un rôle important dans les interactions animales-végétales au niveau moléculaire.» L’étude a été publiée  en septembre 2011 sur le site Cell Research. Une question se pose: est-ce que les micro-ARN peuvent aussi apporter une contribution significative pour détruire la structure et la fonction du corps?

 

Dans le cas des plantes génétiquement modifiées qui sont avec nous seulement depuis les années 1990, les effets des nouveaux micro-ARN qui pourraient s’attacher à nos organes sont inconnus.

Selon l’introduction de l’étude, les micro-ARN ont la capacité «de modifier de nombreux processus biologiques critiques, incluant la différentiation, l’apoptose (destruction des cellules), la prolifération, la réponse immunitaire et le maintien de l’identité de la cellule et des tissus».

Mike Adams a fait remarquer que Monsanto a écrit sur son site internet: «Il n’est pas nécessaire ou il n’y a aucun intérêt à tester la sécurité des produits OGM sur l’être humain. Tant que la protéine introduite est jugée saine, la nourriture à partir de produits génétiquement modifiés déterminés à être sensiblement équivalente ne devrait pas poser de risque pour la santé».

«Tant que la protéine est jugée saine» est contredite par la recherche du Dr Arpad Putzai de l’Institut Rowlett, qui a reçu une subvention du Royaume-Uni pour élaborer un protocole d’enquête sur la sécurité des aliments génétiquement modifiés.

Le Dr Putzai a choisi le gène étranger dans une pomme de terre génétiquement modifiée sur laquelle il avait déjà travaillé auparavant et qui produit une protéine insecticide qui est inoffensive pour les mammifères.

Trois sortes de pomme de terre ont été données en nourriture à des rats: de la pomme de terre nature, de la pomme de terre avec un insecticide et de la pomme de terre génétiquement modifiée avec le gène de l’insecticide. Les rats ayant reçu les deux premiers types de pomme de terre étaient bien. Les rats ayant reçu les pommes de terre transgéniques avaient presque tous les organes et leur système immunitaire affectés après seulement dix jours.

Auparavant, les rats à qui on avait donné 700 fois la quantité d’insecticide dans les pommes de terre génétiquement modifiées n’avaient pas été affectés, c’est pourquoi le Dr Putzai en a conclu que les aliments génétiquement modifiés ont besoin de davantage d’études sur la sécurité sanitaire.

Dr Putzai a été un bref instant sous les projecteurs après une interview sur les ondes le 10 août 1998. Le 12 août 1998, il a été congédié de son poste après 35 ans d’ancienneté et son équipe a été dissoute.

Sept mois après, le Parlement a invité le Dr Putzai à témoigner, puis les médias ont de nouveau signalé les dangers des produits génétiquement modifiés non-testés. Cette fois-ci, l’Industrie des Biotechnologies n’a pas pu réprimer l’opinion publique. En conséquence, les grandes entreprises agro-alimentaires, en Europe, ont supprimé les aliments génétiquement modifiés de leurs produits car ils ne souhaitaient pas que leurs produits soient étiquetés comme des produits génétiquement modifiés.

1 (un nucléotide est un composé organique constitutif du matériel génétique : les acides nucléiques (ADN, ARN). Les nucléotides sont donc présents et nécessaires dans toutes les cellules. Ils sont au nombre de 4 pour la fabrication de l’ADN et 4 également pour celle de l’ARN. L’ADN et l’ARN sont constitués d’un enchaînement de nucléotides)

Version anglaise: GMO Foods May Alter Healthy Organ Function

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