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Les investissements d’État ne contribuent pas à lutter contre le ralentissement de l’économie

Écrit par Angela Wang, Epoch Times
28.06.2012
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  • Les immeubles impressionnants du quartier central des affaires de Pékin, photo prise en janvier 2011. Les économistes se demandent si le système politique chinois peut matérialiser en croissance les investissements et les projets financés par l’Etat.(攝影: / 大紀元)

Face au ralentissement de la croissance, le régime chinois est impatient de trouver des solutions pour stimuler l’économie. Un grand nombre d’investissements et de projets financés par l’État ont été approuvés, mais les experts et les économistes se demandent si le système politique du pays est capable de les transformer en croissance.

Selon les rapports, le Crédit Suisse Group et le Deutsche Bank ont diminué leurs prévisions de croissance pour l’économie de la Chine - le premier de 8 à 7,7% et le second de 8,2 à 7,9%. La croissance du PIB chinois était de 9,2% en 2011.

Tao Dong,  l’économiste du Crédit Suisse basé à Hong Kong, a été cité par Bloomberg dans ses prévisions sur le fait que les investissements sont peu susceptibles de produire un rebond important de l’économie chinoise dans un proche avenir. Les mesures du gouvernement ne  pourraient que modérer la pente descendante, «mais nous ne constatons pas qu’ils créent une dynamique de croissance durable», a déclaré Tao.

Tao recommande que le régime chinois devrait plutôt casser les monopoles des banques et des entreprises des services publics, ouvrir le secteur des services et déréglementer les taux d’intérêt et de change.

En plus d’un récent ajustement des taux d’intérêt, la Commission nationale du développement et de la réforme du régime chinois a cherché à redresser l’économie par une panoplie de projets financés par l’État. De janvier à avril, plus de 8 000 projets du gouvernement ont été approuvés.

Corruption

Mais les experts chinois doutent que ces projets puissent aboutir, principalement à cause du système politique de Chine et de la corruption généralisée parmi les fonctionnaires du gouvernement.

He Qinglian, écrivain et économiste chinoise basée aux États-Unis, a déclaré dans une de ses récentes rubriques que la corruption est une importante faille dans les investissements d’État, aboutissant à une perte importante de fonds.

«En Chine, 20 à 30% des investissements vont habituellement aux individus et organisations gouvernementales impliqués» a–t-elle expliqué. «Les fonctionnaires utilisent le pouvoir politique pour se corrompre les uns les autres et obtenir plus d’avantages. Ceci est la cause de l’effondrement des bâtiments scolaires mal construits lors du séisme au Sichuan en 2008».

Selon He, rien que dans la province du Hunan, environ 10 milliards de yuans (1,5 milliard dollars) destinés à la construction des autoroutes aboutissent chaque année dans les poches des cadres du Parti.

Les entreprises d’Etat

Dr John Lee, un professeur agrégé adjoint à l’université de Sydney, a déclaré dans un récent article de Bloomberg: «Même si la Chine a connu une croissance de près de 10% depuis le début des années 1980, l’inégalité [de la répartition des richesses] a fortement augmenté à partir du milieu des années 1990 -une période qui a connu une augmentation spectaculaire d’investissements  des  entreprises d’Etat».

Les projets et les entreprises d’État inefficaces contribuent énormément au problème des prêts  improductifs en Chine. Selon la revue Informations économiques, les dettes des gouvernements  locaux au montant de 1,84 mille milliards de yuan arrivent à échéance en 2012.

L’économiste Cheng Xiaonong  a confié dans un rapport précédent à Epoch Times que les banques d’État sont le portefeuille du régime chinois. Les banques sont obligées de payer les dettes du gouvernement en cas de demande, ce qui entraînera une hausse de l’inflation et plus de difficultés à la population, a déclaré Cheng.

En 2010, la Banque mondiale a classé la Chine au 118e rang dans le monde selon le niveau du  PIB par habitant.

Version anglaise: State Investments Not Helping China’s Slowing Economy

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