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Ce que j’ai récemment appris à la Harvard Medical School

Écrit par Docteur W. Gifford-Jones
30.07.2012
| A-/A+
  • (Tim Boyle/Getty Images)

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Qu’est-ce que vous avez vu de plus beau au monde? Certains répondent le Taj Mahal, en Inde. Pour moi, il s’agit de la vue des immeubles de marbre blanc étincelant de la Harvard Medical School sous la pleine lune, la nuit de mon arrivée à Boston.

Dernièrement, leur grandeur m’a à nouveau frappé lorsque je suis allé assister à une réunion. Rapidement, cependant, mes confrères et moi avons été bouleversés par ce qui s’est passé au cours de ces années dans le monde des soins médicaux : beaucoup trop de technologie froide, trop peu de bon sens et trop peu de «soins attentionnés».

Les États-Unis consomment 40 % de la totalité des médicaments produits aujourd’hui dans le monde; pourtant, ils se classent 42e en ce qui concerne l’espérance de vie. Les Nord-Américains sont conditionnés par les milliards de dollars dépensés par les compagnies pharmaceutiques pour leur faire croire qu’il y a un médicament pour chacune de leurs douleurs et maladies. Soir après soir, on vend des maladies aux téléspectateurs, entraînant des conséquences désastreuses.

Des études ont montré qu’en moyenne une personne de plus de 55 ans habitant les États-Unis prend régulièrement 8 médicaments sur ordonnance ou plus et que bon nombre d’entre eux sont discutables ou nocifs.

Par exemple, 70 % des patients ayant des maux de tête chroniques souffrent en réalité de maux de tête provoqués par leurs traitements. Les médicaments non stéroïdiens, comme l’aspirine et l'ibuprofène utilisés pour traiter l’arthrite, peuvent provoquer la destruction des articulations en inhibant la formation du cartilage, ce qui entraîne chaque année plus de 16 000 décès attribuables à une hémorragie intestinale et plus de 100 000 hospitalisations pour des effets secondaires.

Mes confrères et moi-même avons déploré le manque de recours à la médecine préventive pour beaucoup de maladies chroniques comme l’ostéoporose. Il est tellement important de prévenir les fractures à mesure que l’on prend de l’âge. Malheureusement, les médecins prescrivent rapidement des médicaments sans même discuter avec les patients des changements qu’ils doivent apporter à leur mode de vie, ni des alternatives qui existent telles que les médecines naturelles. Une autre question, généralement éludée : qui décide si nous sommes «normaux» ou pas?

Les appareils pour mesurer la densité osseuse ou les médicaments pour traiter la perte de densité osseuse ont établi des recommandations qui ont pour résultat de vendre plus de médicaments. La médecine nord-américaine est devenue une simple formalité, impersonnelle et un marché qui rapporte gros depuis la première fois que j’ai franchi les portes de la Harvard Medical School.

Un de mes collègues, un spécialiste en ostéoporose, déplorait le fait qu’aujourd’hui les médecins sont trompés par les compagnies pharmaceutiques. Par exemple, une compagnie prétend que son produit réduit la fracture de la hanche de 50 %. C’est un chiffre impressionnant, mais est-ce vrai?

Dans l’étude menée par cette compagnie, 2 femmes sur 100 du groupe placebo ont développé une fracture, tandis que dans le groupe des femmes traitées par médication, une seule a développé une fracture. C’est donc une amélioration de 50 %, mais vu sous un autre angle, 98 % des femmes du groupe ayant suivi un traitement auraient fait tout aussi bien avec un placebo!

Aujourd’hui des millions de patients, le plus souvent des femmes, prennent des bisphosphonates pour prévenir la perte osseuse, mais ce traitement peut avoir des effets secondaires importants. Certains patients souffrent de diarrhée, de brûlures d’estomac, de douleurs articulaires, de maux de tête et de réactions allergiques. Dans de rares cas, il y a dégénérescence de la mâchoire, particulièrement chez les patients atteints de cancer.

Pour mes camarades de promotion, il faudrait d’abord apporter des changements dans le mode de vie tout en ayant recours à une médecine naturelle sans danger. Nous savons que la cigarette, l’excès d’alcool et la caféine augmentent le risque d’ostéoporose, il en est ainsi aussi pour les boissons gazeuses contenant de l’acide phosphorique.

Lorsque le niveau de phosphate dans le sang est élevé et que celui du calcium est bas, l’os souffre d’une déperdition de calcium. Les boissons gazeuses riches en sucre contribuent aussi à la déperdition de calcium dans les os.

Pour de nombreux cas d’ostéoporose, il faut commencer par effectuer des changements dans le mode de vie et prendre des suppléments de calcium, de la vitamine D et de la vitamine K2.

On sait à présent que presque chaque cellule du corps humain a des récepteurs pour la vitamine D et que cette vitamine est essentielle pour l’absorption du calcium par l’intestin. La vitamine K2 dirige ensuite le calcium dans l’os plutôt que dans les artères coronaires. Consultez le site Docgiff.com pour en savoir davantage sur cette vitamine.

Certains de mes confrères, mais pas tous, ont déploré l’utilisation de plus en plus courante de médicaments réduisant le taux de cholestérol et comment les recommandations pour ces médicaments se sont multipliées, sans que les dangers potentiels soient soulignés, amenant plus de profit pour l’industrie pharmaceutique.

La pratique de la médecine a changé radicalement depuis que j’ai quitté Harvard. Cependant, il y a une chose qui n’a pas changé, ce sont les immeubles grandioses de marbre blanc qui représentent encore un idéal.

Le docteur Gifford-Jones est un journaliste médical qui exerce à Toronto. Pour en savoir plus : DocGiff.com. Pour lui écrire : Info@docgiff.com

Version anglaise : What I Learned Recently at Harvard Medical School

 

 

 

   

 

   

 

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