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Discours de Julian Assange, au nez et à la barbe des autorités

Écrit par David Vives, Epoch Times
20.08.2012
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Julian Assange, l’homme que le gouvernement américain accuse d’avoir «fragilisé la sécurité nationale», est apparu sur le balcon de l’ambassade de l’Équateur à Londres ce dimanche. Il a saisi cette opportunité pour remercier son public et ses soutiens, ainsi que les gouvernements d’Amérique du Sud – ces derniers avaient protesté quand le gouvernement londonien discutait de "forcer" la porte de l’ambassade pour cueillir Assange.

Le public réuni devant l’ambassade jour et nuit, surveillant les policiers, a empêché leur intervention. D’après lui «si le Royaume-Uni n’a pas enfreint la Convention de Vienne l’autre nuit, c’est parce que le monde regardait [ce qui se passait]. Et si le monde regardait, c’est parce que vous-mêmes vous regardiez».

Il a également appelé le président Obama à faire le «juste» choix et a demandé la fin de l’enquête menée par le FBI le concernant, l’arrêt de ce qu’il a qualifié de «chasse aux sorcières» contre wikileaks, et à reconnaître le rôle de ceux qui dénoncent et luttent contre les secrets, jetant la «lumière sur les crimes secrets des puissants de ce monde». Il a redemandé la libération de Bradley Manning, le jeune soldat des renseignements qui risque désormais la perpétuité pour la révélation de dossiers classés «secret défense».

Le site wikileaks, actuellement en «repos», affirme avoir été victime de «blocage bancaire illégal» et en appelle aux dons des internautes. Il en faudra plus pour freiner Julian Assange dans son élan: le 17 août, il s’entretenait avec Rudolf Elmer, ancien banquier suisse aux îles Caïmans. Ce dernier a remis, en présence de photographes, deux cd contenant des informations confidentielles sur 2.000 personnes suspectées d’évasions fiscale, dont «une quarantaine de politiciens», avant de se rendre aux autorités. À cette occasion, le patron de wikileaks a également déclaré sa prochaine cible: une grande banque américaine.

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.