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La drôle de vie de Timothy Green

Venir au monde bon

Écrit par Mathieu Côté-Desjardins, Epoch Times
24.08.2012
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Après Brave et en attendant Frankenweenie et Wreck-It Ralph, Disney avait prévu un léger drame familial, à petite contenance d'émerveillement et composé de vrais humains plutôt que d'utiliser l'animation image par image (stop motion) ou l'animation 3D. Cela donne La drôle de vie de Timothy Green, version française de The Odd Life of Timothy Green. C'est justement «le virage humain» que Disney a décidé d'employer qui rend le long métrage étonnamment agissant sur le plan émotionnel et le sauve de l'étiquette du navet complet qu'il aurait pu être.

Après avoir essayé tous les moyens pour avoir un enfant, mais toujours sans succès, un couple dans la trentaine voit miraculeusement son vœu exaucé lors d'un soir d'orage. Quelque temps avant la pluie, le couple enterre une boîte contenant les souhaits de ce que serait à leurs yeux leur enfant idéal.

La distribution des jeunes de La drôle de vie de Timothy Green est définitivement un atout majeur pour le film. Le jeune CJ Adams, qui interprète Timothy Green, fait sa première apparition sérieuse au cinéma. C'est avec une candeur distinguée qu'il arrive à ravir et, par le fait même, forger sa place dans l'industrie du film. Chacune de ses apparitions à l'écran apporte son rayon de lumière. On peut en dire tout autant pour Odeya Rush, qui joue l'amie de Timothy, Joni Jerome. Jennifer Garner (The Invention of Lying, Valentine's Day), maman de Timothy, joue décemment la série de clichés et de traits de personnalité réels d'un grand nombre de parents. Quant au père, l'acteur Joel Edgerton (The Thing, Warrior), il a la même liste d'indications que Garner et répond aux exigences du rôle sans faire un effet particulier. Il était sympathique de retrouver la grande actrice Dianne Wiest pour un rôle secondaire qui consiste à jouer la grincheuse à la gestuelle faciale très restreinte.

Dans La drôle de vie de Timothy Green, Timothy Green (CJ Adams, à gauche) et Joni Jerome (Odeya Rush, à droite) possèdent ce lien d'amitié unique qui leur permet de tout se dire. (Disney Enterprises, Inc.)Le scénario de La drôle de vie de Timothy Green est minimaliste comme on peut s'y attendre pour un film familial plus ou moins élaboré de Disney. Son décor campagnard en fait un film d'été apaisant. De petits éléments originaux parsèment le film accompagné d’une trame narrative commune, par exemple : le magnifique projet des deux enfants en pleine forêt et l'invention d'un stylo hors de l'ordinaire.

Sur le plan sociologique, La drôle de vie de Timothy Green montre le peu de savoir-faire que peuvent avoir les parents qui sont aux prises avec un enfant profondément bon ou, autrement dit, ayant une intelligence émotionnelle élevée. Toute la magie (ou presque) du film réside dans la bonté du personnage principal. Il suffit de le voir les bras dans les airs, absorber le soleil pour sentir un lien presque spirituel avec le gamin. Certains pourront ici voir un clin d'œil à la théorie des enfants indigo, les enfants cristal ou les enfants du présent. On peut trouver un semblant de critique concernant les familles dites «compulsives», c'est-à-dire les familles prêtes à tout pour favoriser la réussite, la polyvalence et la réputation de leur enfant.

 

 

 

   

 

     

 

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