Assange: le président de l’Équateur déclare la fin de la menace britannique
Le président équatorien Rafael Correa vient de déclarer dimanche que le Royaume-Uni avait renoncé à entrer dans l’ambassade de Londres de son pays pour procéder à l’arrestation du fondateur de Wikileaks Julian Assange.
Selon la BBC il aurait déclaré. «Nous considérons cet incident malheureux comme surmonté...».
Il y a plus d’une semaine, l’Équateur a accordé l’asile à Assange, mais le Royaume-Uni a refusé de lui permettre de quitter le pays, affirmant qu’il devait se plier aux ordres de la cour exigeant son extradition vers la Suède où il devra faire face aux accusations portées contre lui d’agressions sexuelles.
Lors d’une conférence de presse Correa a déclaré: «Nous considérons que ce malheureux incident est surmonté, cela a été une grave erreur de la diplomatie britannique que de dire qu’ils allaient entrer dans notre ambassade».
Le gouvernement Équatorien a déclaré avoir reçu un communiqué de la part de l’office Britannique des Affaires étrangères indiquant lever toute menace d’effraction dans l’ambassade.
Cela fait deux mois qu’Assange est enfermé dans l’ambassade de l’Équateur sans pouvoir mettre un pied dehors sous peine d’être arrêté. Il affirme également que s’il est extradé vers la Suède, la Suède peut également l’envoyer aux États-Unis.
Selon l’AFP, le président a pris la parole un jour après que les 34 membres de l’Organisation des États Américains aient exprimé leur «soutien et solidarité» à l’Équateur et affirmé qu’ils rejetteraient «toute tentative qui pourrait mettre en péril l’inviolabilité des missions et locaux diplomatiques».
Version anglaise: Assange: Ecuador President Says UK Threat Over