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La Colombie s’ouvre aux négociations avec les Farc

The Epoch Times
30.08.2012
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  • Colombie, 12 juillet 2012, un membre des FARC prend position lors d’un échange de tirs avec l’armée régulière dans les montagnes de la municipalité de Jambalo. (Luis Robayo/AFP/GettyImages)

Le président Juan Manuel Santos a déclaré lundi que gouvernement était en train de mener des «discussions préliminaires» avec les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC), le plus ancien groupe d’insurrection d’Amérique latine.

La Colombie lutte contre les Farc, une guérilla marxiste considérée comme une organisation terroriste par les États-Unis depuis 1964.

Dans un communiqué Santos a déclaré: «les Colombiens peuvent être assurés que le gouvernement agi avec prudence, sérieux et fermeté». Il a affirmé que tous les efforts devaient être fournis pour mettre fin au conflit et non l’étendre, en soulignant cependant: «nous maintiendrons les opérations et la présence militaire sur chaque centimètre du territoire». 

Santos a également déclaré que son gouvernement pourrait essayer de tenir des pourparlers avec l’Armée de Libération Nationale marxiste, aussi connue comme l’ELN, l’une des plus grandes organisations de guérilla dans le pays.

«Les Colombiens peuvent être assurés que le gouvernement agit avec prudence, sérieux et fermeté, et [s’emploie à fournir] le bien-être et la paix à tous les habitants du pays», a-t-il déclaré.

Les Farc ont été accusés d’enlèvements - avec rançons parfois – trafic de drogue ainsi qu’extorsions et exploitations de mines de manière illégale. Voilà leurs principales sources de revenus. Le groupe est aussi pointé du doigt par l’Organisation des Nations Unies pour actes de torture, exploitation d’enfants soldats et mise en place d’exécutions extrajudiciaires.

La Colombie, en particulier le président Alvaro Uribe, a réprimé durement ce type de groupes opérant dans le pays. Les Farc auraient subi une série de défaites au cours des dernières années, ce qui aurait forcé le chef Timoleon Jimenez, surnommé «Timochenko», à affirmer en Avril qu’ils n’avaient pas été affaiblis.

Ces dernières semaines Uribe a intensifié ses propos contre les pourparlers tenus par la Colombie avec les Farc. «Qu’y a-t-il à négocier?» a-t-il déclaré lundi au site Fox News Latino.

Version anglaise: Colombia Agrees to Talks With FARC Guerrillas

 

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