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Le leader de l’extrême-gauche grecque affirme que le pays sera bientôt en défaut de paiement

Écrit par Alex Johnston, Epoch Times
06.08.2012
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Le leader de la gauche grecque a déclaré que son pays ne pourrait plus honorer tous les paiements et il a la conviction que la coalition au pouvoir se pencherait sur le retour à l'utilisation de l'ancienne monnaie du pays.

Le chef du parti Syriza, Alexis Tsipras, a déclaré dans une interview,  au média grec de nouvelles, Real, que le gouvernement «présentera prochainement» l'idée à la Grèce d'utiliser la drachme à la place de l'euro, a ainsi noté l'agence de nouvelles d'Athènes et de Macédoine. M. Tsipras a déclaré que toute extension de l'accord avec le Fonds monétaire international (FMI) et l'Union européenne (UE) est «finalement une corde plus longue avec laquelle nous pendre».

En faisant campagne contre l’austérité, Syriza est arrivé en deuxième position lors des récentes élections en Grèce et se trouve être le plus grand parti après la coalition au pouvoir. M. Tsipras s’est fermement positionné contre les mesures d'austérité rigoureuses requises pour assurer le plan de sauvetage de 170 milliards de dollars de l'UE et du FMI, mais il n’est pas favorable à quitter la zone euro.

Pour ajouter à l’ambiance morose, le Premier ministre Antonis Samaras déclarait, à l'ancien président américain Bill Clinton venu en visite à Athènes le 21 juillet dernier, que la Grèce traverse une «grande dépression» semblable à celle que les États-Unis ont connu dans les années 1930, rapportait Reuters: «Vous avez eu la Grande Dépression aux États-Unis». C’est  exactement ce que nous vivons en Grèce, c'est notre version de la Grande Dépression».

D’ici la fin de l'année, le produit intérieur brut (PIB) de la Grèce devrait diminuer d'environ un cinquième en cinq ans de déclin économique.

Le pays a besoin de réduire son déficit budgétaire en dessous de 3% de son PIB d'ici fin 2014, exigeant environ 14,5 milliards de dollars d’économie, selon l'agence de nouvelles.

 

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