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Harlem Désir, le «plus petit dénominateur commun» à la tête du PS

Écrit par David Vives, Epoch Times
13.09.2012
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Harlem Désir a été nommé pour être le prochain premier secrétaire du PS. La nouvelle est arrivée mercredi matin, à la suite d’une nuit de délibération au PS. Les militants devront approuver, par vote, le choix des dirigeants qui prendra acte à la suite du congrès de Toulouse fin octobre.

À l’heure où toute l’UMP cherche son chef de file digne de ce nom dans la multiplication des candidatures et des débats sur le mode de scrutin, la désignation de Harlem Désir s’est fait dans une apparente simplicité. Certains à droite critiquent «une tambouille politicienne» digne d’un «régime nord-coréen». Qu’importe la forme, le vaincu Jean-Christophe Cambadélis a aussitôt appelé au rassemblement.

Harlem Désir est en effet le résultat de négociations entre les différents courants, ayant reçu le soutien de plusieurs ministres. Fort d’une bonne popularité au sein des militants – 72% d’avis favorables – il se définit comme «un candidat de rassemblement et de synthèse».

Les enjeux d’un poste difficile

Celui qui fut président de l’association SOS Racisme, député européen en 1999 puis n°2 du PS en 2008, accède donc à un poste convoité mais difficile. Introduit dans le premier cercle du pouvoir, il aura l’occasion de faire passer des messages au sein de l’exécutif. Encore devra t-il persuader qu’il n’est pas le «candidat par défaut», tel qu’une rumeur le désignait au PS.

Il devra trouver sa place entre le gouvernement et les groupes parlementaires.  Mais quelle est sa marge de manœuvre? Un député s’interroge: «Qui va s'intéresser au PS dans les mois qui viennent? Les débats de fonds, la ressource humaine et la capacité de riposte à la droite sont soit au gouvernement soit au Parlement».

L’une de ses missions sera également de faire face aux critiques de l’UMP, en trouvant la formule juste qui sera relayée par la suite dans les médias. Àce titre, un membre du bureau national espère qu’il retrouvera «les accents du phénomène médiatique Harlem des années 1980».

Harlem Désir a d’ores et déjà annoncé la tenue d'«ateliers du changement ouverts aux citoyens», de forums et de conventions pour «enrichir l'action du gouvernement».  Cela permettra un dialogue au sein du parti dans le but de trouver de nouvelles idées et d’assurer une bonne liaison avec la base des militants pour garantir la vitalité du PS – un domaine cauchemardesque dans le début des années 2000, avec une gauche divisée se bornant à un rôle d’opposition.

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.