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Ford B-Max, compacte et pratique

Écrit par Eric Heidebroek
16.09.2012
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  • Une vraie citadine que cette Ford B-Max qui a tout compris. Circuler en ville avec la B-Max est un réel plaisir. En effet, son format de poche est facile à faufiler dans la circulation et aussi, à garer. (Eric Heidebroek)

Pour comprendre cette aisance, Ford a opté pour une position de conduite haute, de belles surfaces vitrées, comme d’une bonne vision périphérique agrémentée de rétroviseurs pourvus de zone «angle mort» à gauche et à droite ainsi que l’agrément du moteur comme de la boîte de vitesse. En somme, les ingénieurs ont  pensé d’abord aux usagers de leur B-Max. Si l’agrément urbain est indéniable, la B-Max sort de la ville avec bonheur.

Son petit 3 cylindres d’un litre est d’une docilité comme d’un agrément rare et joyeux. Le 1600 Diesel est certes un peu plus lourd sur les roues avant mais offre une belle allonge mécanique et une force très agréable dès les plus bas régimes. Loin d’être des voitures de course, les B-Max en dehors de leur tempérament familial affichent une aisance routière particulièrement saine et efficace malgré leur structure étroite et haute qui pourrait faire rougir pas mal de familiales pseudo sportives.

Là où les ingénieurs ont fait fort, c’est dans le concept des portes. À l’avant, rien d’extraordinaire mais à l’arrière, des portes coulissantes et quand on ouvre tout, pas de pilier central apparent! En fait, le pilier central en acier ultra-haute résistance est intégré dans la porte coulissante et dans la portière adjacente, c’est là que réside l’astuce.

Quand les deux portes sont fermées, les montants intégrés se superposent parfaitement pour offrir une rigidité supérieure. Ce concept sans pilier central apparent est une ouverture fantastique vers la liberté. Surtout quand on sait que le dossier du passager avant peut se rabattre complètement et ainsi offrir un accès, inconnu jusqu’à présent, qui permet le chargement d’objets longs (jusqu’à 2,35 mètres!) et volumineux, côté trottoir qui plus est. Les nouveaux sièges avant offrent un bon confort et un maintien latéral honnête, ce ne sont pas des sièges sport, non plus, même s’ils disposent de renforts latéraux. L’accès à bord, aux places avant est aisé, la hauteur d’assise se révèle très confortable, monter à l’arrière est un jeu… d’enfant! La banquette arrière est scindée en deux parties asymétriques qui se rabattent pour former un plancher plat. La plus grande partie est derrière le conducteur tandis que la plus étroite, qui correspond à la largeur du siège passager avant est à droite. Ainsi rabattus, la partie droite et le dossier passager, la longueur disponible est considérable et permet des excursions chez Ikea sans souci… Les ceintures avant sont fixées directement au dossier des sièges avant, comme dans une Mercedes SL, rien que ça.

En ce qui concerne la sécurité, Ford n’a pas lésiné sur l’emploi de nouveaux aciers à ultra-haute résistance et sur une conception non seulement originale mais avant-gardiste pour offrir une rigidité exceptionnelle dans le segment. Et de fait cela se vérifie dans le comportement routier, la nouvelle Ford B-Max offre des aptitudes routières de qualité, son châssis donne des informations et surtout offre une belle assise sur la route. En somme, cette B-Max est parfaitement homogène. Toutefois il faut tenir compte de la structure monospace qui avec son centre de gravité plus élevé génère un peu plus de roulis que dans une berline classique. Il faut donc adapter sa conduite en conséquence, les conducteurs habitués aux monovolumes trouveront mê- me que ce B-Max colle particulièrement bien à la route surtout avec le 3 cylindres à essence, plus léger sur les roues avant et offrant un équilibre plus raffiné.

Le B-Max est proposé à partir de 15.800 euros en finition Ambiente. À ce niveau, le B-Max est équipé de quatre vitres électriques à impulsion haut et bas, du verrouillage centralisé à commande à distance, du volant à réglage en profondeur et en hauteur, d’un système de surveillance du gonflage des pneumatiques, de six airbags complété d’un airbag pour les genoux du conducteur (important), de l’ESP complété de l’aide au freinage d’urgence EBA avec répartiteur électronique et du HLA (aide au démarrage en côte – sauf sur le 14L 90 ch). Deux fixations «isofix» sont bien entendu présentes aux places arrière. La finition moyenne est la version Trend qui à 17.350 euros ajoute la climatisation à réglage manuel, des éclairages dans la boîte à gants et dans le coffre, un système d’aide à la conduite économique «Ecomode», un ordinateur de bord, le réglage électrique des rétroviseurs, un volant cuir et bien d’autres détails confortables. Le haut de gamme c’est la version Titanium qui commence à 18.550 euros, qui ajoute à la Trend une panoplie d’éléments comme une déco en piano black, la climatisation électronique, des roues en aluminium, des feux de jour LED, un éclairage d’ambiance par LED, un rétroviseur complémentaire pour la surveillance des enfants, etc. Le super haut de gamme avec le cuir, les sièges chauffants, etc. démarre à 21.450 euros.

Côté mécanique, le B-Max offre trois possibilités, deux quatre cylindres. L’un de 1.4 l de 90 ch et un 1.6 l de 105 ch. Mais la Star, c’est le nouveau trois cylindres de 120 ch.

En Diesel, deux moteurs quatre cylindres, un 1.5 l de 75 ch et le 1.6 l de 95 ch. Tous ces moteurs sont équipés d’une excellente boîte manuelle à 5 rapports. Seul le 1600 à essence peut recevoir une boîte robotisée à 6 vitesses.

En conclusion, Ford entre dans le segment des monospaces compacts avec une familiale qui remplace avantageusement la Fusion plus typée mini SUV. La B-Max est un véhicule bien né bourré d’avantages pratiques et proposé à un prix compétitif. Malgré un train soutenu pendant les essais de présentation dans la région de Munich, la consommation durant l’essai avec le 1.6 TDCi a tourné dans les 5.7 litres aux cent, alors que Ford annonce 4.0 litres. Ce qui, compte tenu des circonstances, est tout à fait correct.

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