Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Les pays en développement payent le prix fort des pesticides

Écrit par Jack Phillips, Epoch Times
17.09.2012
| A-/A+
  • Près de la ville d’Aboisso en Côte d’Ivoire un homme pulvérise des pesticides dans une plantation d’ananas. Un nouveau rapport des Nations Unies pointe les risques pour l’environnement et pour la santé humaine lorsque ces derniers sont exposés à une sur-utilisation des pesticides et d’autres produits chimiques.(Issouf Sanogo/AFP/Getty Images)

Selon le nouveau rapport des Nations Unies, l’usage intensif de pesticides et d’autres produits chimiques dans les pays en développement, menace sérieusement la santé humaine et l’environnement. Le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) révèle ainsi qu’entre 2005 et 2020, les coûts globaux liés aux blessures et aux maladies provoquées par l’usage des pesticides pourraient atteindre les 70 milliards d’euros dans la seule Afrique sub-saharienne. Le problème est particulièrement aigu dans cette partie du monde.

Dans son rapport publié  début septembre, l’Organisation affirme que la nature et toujours plus de personnes sont mises en danger parce que «l’économie mondiale génère des quantités croissantes de déchets dangereux dans des pays qui n’ont ni les systèmes, ni les ressources indispensables à leur bonne gestion».

Le PNUE  avertit, que des 140 000 pesticides et autres produits chimiques dont l’usage est répandu, seule une petite partie a aujourd’hui été évalué pour ses effets sur la santé et l’environnement. Pendant ce temps, les ventes des produits chimiques, à l’échelle mondiale vont augmenter de 3% par an jusqu’en 2050.

L’Organisme onusien a exhorté les gouvernements à rattraper leur retard, dans la réalisation d’un objectif qui avait été fixé en 2002, c’est à dire adopter une utilisation des produits chimiques qui minimise les impacts négatifs.

Le Directeur du PNUE, Achim Steiner constatait dans un communiqué que «les sociétés du monde entier – surtout celles des pays émergents et des pays en développement – dépendent de plus en plus des produits chimiques, des engrais, des produits pétrochimiques, des plastiques et de l’électronique pour assurer leur développement économique et à améliorer leur niveau de vie».

Cependant, de nombreux pays ne disposent pas des moyens pour traiter ces produits chimiques ou ces déchets dangereux sans risque. Même si les pays occidentaux sont les plus grands fabricants des produits chimiques, des pays comme la Chine, l’Inde et le Brésil augmentent rapidement leur production.

Le rapport annonce que chaque année, plus d’un million de personnes meurent des suites d’une intoxication par des produits chimiques industriels et agricoles. Selon Steiner «les apports éventuels des produits chimiques ne doivent pas se faire au détriment de la santé humaine et l’environnement».

Malgré les risques décrits dans le rapport, dans beaucoup de pays les coûts de la pollution de l’eau, des empoisonnements causés par les déchets toxiques, les Nations Unies estiment que les fabricants et les industries connexes sont insuffisamment épinglées.

Des mesures énergiques pour lutter contre l’utilisation massive des produits chimiques potentiellement dangereux pourraient créer une nouvelle industrie et des emplois stables.

Maria Neira, la directrice du département environnement de l’Organisation Mondiale de la Santé exprimait son espoir dans un communiqué «cette prise de mesures énergiques pourrait favoriser la création de nombreux emplois verts, durables et sains ainsi que des moyens de subsistance tant dans les pays développés, que dans ceux en développement».

 

Version anglaise: Developing World Pays High Price for Pesticides

 

 

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.