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Les Premières dames s’étoffent pour inspirer leurs peuples

Écrit par Kristen Meriwether, Epoch Times
29.09.2012
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  • New York, 26 septembre 2012, Callista Mutharika (au centre), l’ancienne première dame de Malawi, Cherie Blair (à gauche), l’épouse de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair et la première dame du Bénin Chantal Yayi (à droite) assistent à une réunion de premières dames dans le cadre de l’Initiative RAND AFLI lors d’un sommet au siège de la Fondation Ford. (RAND)

NEW YORK – Mercredi, accompagnant leurs maris dans le cadre des réunions de l’Assemblée générale des Nations Unies, les premières dames de 13 pays africains ont fondé leur propre sommet sur First Avenue pour travailler sur les moyens d’exploiter leurs fonctions à la tête de l’État le plus efficacement, dans le but d’optimiser les changements dans leurs pays.

Les premières dames font partie de l’organisation AFLI, The RAND African First Ladies Initiative, un groupe qui travaille en partenariat avec les épouses des présidents et Premiers ministres depuis quatre ans pour les aider à trouver les ressources nécessaires pour devenir de véritables championnes du progrès.

Charles Ries, le vice-président international de RAND Corporation déclare: «Nous croyons que les premières dames catalyseront le changement. Le but n’est pas de demander aux premières dames de soutenir telle ou telle cause, mais de leur offrir un soutien pour l’ensemble des problèmes qu’elles auront à résoudre.»

Le rôle de la première dame n’est pas défini dans la Constitution américaine, ni de par le monde. De ce fait il faut assumer un rôle sans règle ni définition. C’est un travail qu’aucune femme ne cherche à obtenir mais qui pourtant s’impose de lui-même. Ce travail porte ses fruits assez loin et permet souvent de repousser les limites du monde politique.

Gery Ryan, le directeur de RAND AFLI explique: «Elles ont un accès total vers le monde. Non seulement elles peuvent influencer leurs maris, mais elles peuvent aussi décrocher le téléphone assurées que nul ne refusera leur appel.»

  • New York, 26 septembre 2012, Jeannette Kagame (en rouge), première dame du Rwanda, au coté de Laura Bush, ancienne première dame des États-Unis, lors du sommet de la table ronde du sommet de l’AFLI, au siège de la Fondation Ford. (RAND)

Elles ont un auditoire, mais il n’y a aucun mode d’emploi pour les aider à assumer leur statut, hors de nombreuses premières dames sont incapables d’exploiter efficacement une audience.

Au cours des réunions privées tenues mercredi à la Fondation Ford dans le Midtown, à la fois d’anciennes et d’actuelles Premières dames, notamment Laura Bush et chérie Blair, ont eu l’occasion de rencontrer les Premières dames d’Afrique. Les conversations franches ont pu se tenir sans les formalités des réunions publiques ni les ordres du jour des galas et des grands événements. Elles ont donc pu partager leurs idées pour développer un partenariat efficace dont l’héritage sera durable.

Les conseils de Laura Bush:

- «Étudiez celles qui vous ont précédées. Apprenez d’elles, qui sont venues avant vous. Laissez-vous inspirer par leur vie. Découvrez ce qu’elles ont fait, ce qui a fonctionné et ce qui aurait pu être mené à bien plus efficacement.»

- «Quand je dis d’étudier les femmes qui vous ont précédées, il ne s’agit pas seulement des épouses des anciens présidents, mais de toutes les femmes dans votre vie. En fait, vous pouvez même vous inspirer de votre belle-mère.»

- «Misez sur vos points forts. Pensez aux façons dont vous pouvez être la plus efficace grâce à ce que vous savez déjà, pensez à ce que vos intérêts et vos compétences ont déjà acquis.»

- «Soutenez les grands programmes qui sont déjà en place.»

- «Soyez prêtes pour les événements auxquels vous ne vous attendez pas.»

- «Profitez des amitiés et des expériences que vous accumulez au long du chemin.»

«Les discussions d’aujourd’hui se sont en effet avérées très utiles. Je suis convaincue qu’en tant que modèles, décideurs et agents du progrès dans nos pays respectifs, nous réalisons mieux notre potentiel et maintenant nous devons prendre les mesures appropriées aux côtés de ceux qui comme nous travaillent au développement, afin de perfectionner nos projets, soutenir les programmes existants et améliorer la vie de notre peuple», a déclaré Penehupifo Pohamba, la Première dame de Namibie, dans un communiqué.

Ces réunions seront suivies d’un séminaire de cinq jours pour hauts dirigeants et chacune apprendra à planifier les stratégies de gestion d’un bureau de Première dame. Les sessions passeront en revue les moyens de définir le rôle de chacune d’entre elles de manière individuelle, comment développer des stratégies à court et à long terme, et comment se concentrer et faire aboutir les initiatives qu’elles voudront mettre en place.

L’ex-première dame Laura Bush a prononcé son discours durant le déjeuner, dispensant ses conseils reposant sur son expérience de huit ans en tant que Première dame des États-Unis. «Chacune d’entre vous ici doit exploiter son attention et son émotion pour s’accomplir en tant que Première dame, que ce soit dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la précarité ou de la justice sociale. Vous avez obtenu votre unique chance de diriger», a-t-elle ajouté.

Laura Bush a conclu en disant que: «Grâce au rôle de nos maris, nous avons un travail unique. Alors, profitez de celui-ci. Nous avons la chance de pouvoir nouer de grandes amitiés avec des gens partout dans le monde. Ce n’est peut-être pas la vie à laquelle vous vous attendiez, mais les méandres le long du chemin lui donnent plus de signification, de richesse et de valeur.»

 

 

 

   

 

 

Version anglaise: First Ladies Working to Inspire Their People

       

 

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