La rentrée des professeurs de l’enseignement primaire et secondaire s’effectue ce lundi dans la lignée des réformes entreprises par le gouvernement Sarkozy, mais fortement empreint des nouvelles mesures prises par le gouvernement actuel.

Cette année, un jour avant les élèves, 850 000 professeurs vont découvrir ou redécouvrir leurs postes, emplois du temps et les changements attendus. Un bon nombre d’entre eux, nouveaux professeurs, vont faire leurs débuts face aux élèves sans l’année de stage préalable supprimée en 2010. Ils vont cependant travailler avec un tuteur les deux premiers mois, situation jugée préoccupante par le ministre de l’éducation Vincent Peillon qui a promis la mise en place d’une véritable formation.

13000 postes vont être supprimés suite aux mesures prises par l’ancien gouvernement, atténués par les dispositions prises par le Ministère de l’éducation par l’ajout de 1000 postes supplémentaires à l’enseignement primaire. Enfin les autres mesures concernent l’allongement des vacances de la Toussaint de 3 jours ainsi qu’une réforme des rythmes scolaires à long terme.

Le président Hollande s’est montré préoccupé par la situation des enseignants en rendant visite au collège Jurij Gagarin à Trappes dans les Yvelines. Vincent Peillon, dans sa volonté de refonder l’école, va instaurer un enseignement de «morale laïque» de la primaire jusqu’au bac. Il a annoncé que «la première rentrée du changement allait bien se passer».