Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Le Honduras en passe de construire des villes privées

Écrit par Jack Phillips, Epoch Times
08.09.2012
| A-/A+
  • 20 Juillet 2012, Tegucigalpa capitale du Honduras, la police patrouille dans les rues d’un quartier occupé par un gang. Le Honduras détient le taux le plus élevé du monde de meurtres par habitant et sa capitale est en proie à la pauvreté, la violence et les agressions sexuelles. (Spencer Platt/Getty Images)

Le Honduras a approuvé un accord pour la construction de trois villes privées pour essayer d’attirer les investisseurs, mais cette décision a surtout attiré la controverse.

Cet accord est conçu pour assurer la croissance économique de la petite nation d’Amérique centrale qui a officiellement le taux le plus élevé de meurtres au monde. Les investisseurs craignent l’instabilité du pays après le coup d’État de 2009, ayant permis la prise de pouvoir de l’actuel président Porfirio Lobo. Néanmoins Lobo soutient ce projet.

Selon l’Associated Press, les trois «villes à charte» auraient leurs propres systèmes juridiques et fiscaux indépendants du reste du pays.

Les spéculations affirment que l’Honduras essaie de créer des villes similaires à Singapour et à Hong Kong (avant qu’elles soient revenues à la Chine).

The Guardian a rapporté que les opposants du régime ont tenté de déposer une plainte contre le projet auprès de la Cour suprême le même jour, ce mardi, alors que le protocole d’accord a été officiellement signé. Ils ont fait valoir que la proposition porte atteinte aux lois du pays, aux droits syndicaux, creuse le fossé des inégalités entre les riches et les pauvres et empiète sur le territoire des groupes indigènes.

Sandra Marybel en manifestant a déclaré au journal: «cela porterait atteinte à l’universalité des droits citoyens, car cela signifie que nous céderions une partie de notre territoire à des villes qui auraient leur propre police, leur propre force juridique, et leur propre système fiscal».

Carlos Pineda, le président de la Commission pour la promotion des partenariats publics-privés, a décrit le plan comme «le projet le plus important de ce demi-siècle pour le Honduras».

Version anglaise: Honduras in Deal to Build Privately Owned Cities

 

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.