Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Un Coréen âgé apprend magiquement le chinois

Écrit par Hong Mei, Epoch Times
11.01.2013
| A-/A+
  • Cet homme de 93 ans aime les livres. Il passe la plupart de son temps à lire. Il aime vraiment lire des livres particulièrement lorsqu’il tombe sur de bonnes idées ou de belles phrases qu’il transcrit et mémorise. (QuanYu/Époque Times)

«Depuis l’âge de six ans, Confucius et Mencius sont apparus dans mes rêves. À tour de rôle ils m’ont appris le chinois et les classiques confucéens. Quand je n’arrivais pas à bien étudier, j’étais puni physiquement! En me réveillant le lendemain matin, je découvrais des ecchymoses qui étaient douloureuses au toucher.»

Les érudits confucéens coréens ont en principe un nom chinois, un autre nom et un alias. Ils s’appellent par leur alias. Wen Xianggao, alias Liang Baitang, était pauvre quand il était petit. Il n’a pas été à l’école pour apprendre le chinois. Toutefois, Confucius et Mencius sont venus dans ses rêves et lui ont appris le chinois.

M. Liang a révélé que non seulement Confucius et Mencius lui sont apparus, mais aussi deux fameux confucéens coréens, Li Huang et Li Er sont venus dans ses rêves pour lui apprendre le chinois. Il a dit : «Quand j’étais enfant et que je disais dans le village que j’apprenais le chinois dans mes rêves, les gens pensaient que je mentais ou que j’étais mentalement dérangé.» Depuis, il a gardé secret son apprentissage du chinois dans ses rêves.

Un champion de la poésie chinoise

M. Liang n’a jamais eu d'éducation officielle. Il a non seulement appris le chinois dans ses rêves, mais il a également enseigné le chinois dès l'âge de 26 ans à l'institut confucéen le plus réputé, Sungkyunkwan, en Corée.

Même maintenant, M. Liang, âgé de 93 ans, enseigne toujours le chinois à domicile. Il a dit qu’il a eu plus d’un millier d’étudiants, y compris l’ancien président coréen Park Chung-Hee.

Parce qu’il était le meilleur en poésie chinoise dans les concours année après année, les organisateurs ont pensé qu’il faudrait donner aux autres la chance de gagner. Pour ce faire, ils ont mis en place une catégorie spéciale pour lui dans la compétition.

M. Liang a également raconté qu’une nuit il a fait un rêve avant un concours de poésie. Les règles et les styles de la poésie lui ont été révélés. Le lendemain, alors que tout le monde était concentré sur la façon de compléter la poésie, il a remis sa feuille en avance. Le présentateur de la télévision coréenne MBC lui a demandé : «Les autres sont encore en train de s’angoisser devant leur feuille, comment avez-vous pu finir si vite?» Il a dit la vérité, mais le présentateur a pensé que M. Liang plaisantait.

Plus tard, le présentateur est venu interviewer M. Liang chez lui et lui a demandé comment il avait appris le chinois. M. Liang a répondu : «Je l’ai appris de ma mère.» À partir de ce moment, il n’a plus expliqué aux gens qu’il apprenait le chinois dans ses rêves parce que personne ne voulait le croire.

Une mémoire photographique et une ouïe divine

M. Liang Baitang a non seulement appris les caractères chinois dans ses rêves, mais également toutes les leçons de la langue chinoise. Il a dit qu’il a une mémoire photographique. S’il lit un gros livre un certain nombre de fois, il peut mémoriser le livre entier sans erreurs. Une fois, il a voyagé avec d’autres professeurs de langue chinoise dans une voiture. Parce qu’il n’y avait pas de livres à lire, il a récité pendant six heures des livres de Confucius pour tout le monde. Les professeurs étaient tellement sidérés par ses connaissances qu'ils n'ont plus osé le rencontrer.

«Certaines personnes étaient si septiques concernant ma mémoire qu’ils ont fait plusieurs expériences. Ils m’ont enregistré en train de réciter le miroir complet et ensuite l’ont comparé au texte original. Ils ont trouvé qu’il y avait des différences sur certains passages. À la fin, il s’est avéré que c’étaient des erreurs d’impression.» Afin de prouver sa capacité, M. Liang a pris un ancien livre chinois et a commencé à le réciter. Le journaliste d’Époque Times a constaté que M. Liang n’avait pas sauté un seul mot.

Il a également dit aux journalistes qu’il avait l’ouïe divine. Chaque fois qu'il lit un mot inconnu, il y a une voix qui lui dit ce que c’est. Ce phénomène est également apparu lors d'une interview. Il a dit que quand il n’arrive pas à se rappeler quelque chose, la voix dans son oreille lui dit quoi dire au bon moment.

Un état d’esprit extraordinaire

Durant l’interview, M. Liang a mentionné quelques points de sa vie pour valider son état d’esprit extraordinaire derrière ces miracles.

Dans son jeune âge quelqu’un a perdu son portefeuille lors d’une fête, mais personne n’a admis l’avoir pris. Quand M. Liang a été interrogé, il a admis avoir volé l’argent, puis l'a rendu.

Les gens à la fête savaient tous qu’il était une bonne personne et qu’il ne pouvait pas avoir fait une telle chose, mais le raisonnement de M. Liang était que quelqu’un avait perdu son argent; si l’argent n’était pas retourné, la fête serait gâchée. Plus tard, le véritable coupable a été arrêté et a avoué le crime. La vérité a été rétablie.

Durant la guerre de Corée, un officier militaire de Corée du Nord a voulu tuer M. Liang mais a échoué. Plus tard, l’officier s’est rendu en Corée du Sud et a fondé une famille là-bas. Un jour, cet officier a amené sa fille qui avait besoin de soins à l’hôpital.

À cette époque M. Liang travaillait là. Il a reconnu l’officier, mais a refusé d'éprouver la moindre haine. M. Liang a travaillé dur pour préparer des médicaments et guérir sa fille d’une maladie tenace. Depuis ce jour, M. Liang a aidé l’officier chaque fois qu’il avait un problème.  À la fin, M. Liang est devenu témoin lors de la cérémonie de mariage de la jeune fille.

M. Liang a déclaré : «Rendre le mal par la bonté est pour rappeler à l’autre qu’il a mal agi et qu’il n’aurait pas dû se comporter de telle façon avec une bonne personne; ainsi l’autre changera son cœur. C'est être un véritable homme de bien.»

Il a révélé qu’il n'avait été en colère qu'une seule fois dans sa vie et c’était durant la guerre de Corée, quand la Corée du Nord a envahi la Corée du Sud et que les communistes de la Corée du Nord ont volé à son père ses économies de toute une vie.

Lire les enseignements de Confucius et cultiver son cœur quotidiennement

M. Liang est très pieux. Il vénère les êtres divins et les sages. Il porte des vêtements traditionnels coréens et s'incline devant Confucius et les divinités du Ciel et de la Terre chaque jour.

Il aime les livres. Il passe la plupart de son temps à lire. Il aime vraiment lire des livres particulièrement lorsqu’il tombe sur de bonnes idées ou de belles phrases qu’il transcrit et mémorise.

«Je lis surtout des écritures de Confucius. Je deviens souvent très ému après les avoir lues. Tout ce qui est écrit dans ces livres est si vrai, je me demande pourquoi je n’arrive pas à m'y conformer. Pourquoi dois-je faire des erreurs si souvent? Je veux être un disciple de Confucius, je veux cultiver mon cœur, je dois me rappeler de le faire loyalement.»

 

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.