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Facebook: de vieux problèmes, de nouvelles possibilités

Écrit par David Vives, Epoch Times
16.01.2013
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  • Avec plus d’un milliard d’utilisateurs, l’impact que Facebook crée sur notre société est encore difficile à évaluer. Selon Alexa Internet, Facebook est le deuxième site le plus visité au monde derrière Google, et son évolution tient en haleine les médias et utilisateurs du monde entier. (Joel Saget/AFP)

Pour une raison ou pour une autre, Facebook est régulièrement présent dans les colonnes d’actualité des journaux. Que ce soit pour présenter au public des nouveautés, ou pour être épinglé sur tel ou tel problème, le moindre pas du réseau social est strictement surveillé par les utilisateurs, et même par les gouvernements. En 2012, Facebook a traversé de nombreux remous: ayant dépassé le milliard d’utilisateurs, on ne peut pas nier que Facebook contribue à façonner non seulement Internet de façon globale, mais également le comportement des usagers, avec de fortes répercussions sur la vie sociale.

Facebook, désireux de redorer son image avec les médias, a prévu un certain nombre de conférences de presse. Récemment, Facebook a annoncé qu’il pourrait faire payer ses usagers pour garantir la réception des messages importants. «Nous testons certains prix extrêmes pour voir ce qui pourrait fonctionner pour filtrer les spams», a assuré le réseau social à l’AFP. Une façon lucrative d’assurer la sécurité de l’acheminement des messages. Autre nouveauté: on pourra peut-être bientôt téléphoner grâce à Facebook. Au Canada, une application permettant aux utilisateurs munis d’un iPhone a été testée. Si cette fonction est étendue, on pourra téléphoner à n’importe quel utilisateur de Facebook dans le monde.

Concernant la protection des données des usagers, l’évolution est moins rapide. La confidentialité demeure en effet un terrain glissant pour Facebook, et la diversité et les possibilités offertes par les nouvelles technologies semblent ouvrir également de nouvelles difficultés. Depuis le bug des messages privés devenant publics, Facebook a mis en place certaines mesures pédagogiques pour permettre à l’utilisateur de disposer d’options de configurations permettant de restreindre l’accès aux données, comme la double protection pour les applications, une meilleure visibilité des outils de filtrage, etc.

La célébrité malgré soi, un concept made in Facebook

Malgré toutes les précautions existantes, le risque zéro n’existe pas. Un bloggeur anglais du nom de Jack Jenkins a pointé un bug avec l’application permettant de différer des messages pour le Nouvel An. La faille aurait pu permettre d’intercepter des messages. Craignant une nouvelle gaffe des messages privés devenant publics, Facebook a résolu le problème. Quelques jours avant, la sœur de Marck Zuckerberg goûtait aux joies du manque de confidentialité des paramètres, en voyant publiée une photo personnelle sur Twitter.

Mi-décembre, Facebook avait annoncé le rachat d’Instagram, apportant ainsi certaines nouvelles conditions du réseau social vers l’application: l’utilisateur accepterait, en utilisant le logiciel, que ses photos soient vendues aux entreprises «sans aucune compensation». Imaginez-vous rentrer dans le métro et voir une photo personnelle servir de pub pour un shampoing? Devant le tollé des utilisateurs d’Instagram qui fuyaient désormais l’application, Facebook a reculé. Mais le plus étonnant, c’est déjà l’idée en elle-même: Facebook a bien cru s’offrir votre vie privée. Vous vouliez être célèbre, maintenant c’est possible mais à votre insu.

Risque d’addiction chez les plus jeunes

L’université de Chicago a récemment mené l’étude suivante: un groupe de participants était censé contacter l’université à chaque fois qu’il ressentait un manque lié au tabac, à l’alcool, au sexe ou à Facebook. Résultats des courses: Facebook arrive en tête des addictions déclarées. L’envie de savoir qui a liké ses photos, quels sont les nouveaux posts publiés par les amis prend le pas sur les autres addictions.

Une enquête menée aux États-Unis par la société Trend Micro rapporte que 79% des parents sont effrayés à l’idée que leurs enfants surfent sur Facebook. Ces craintes se retrouvent également chez ces derniers, qui à 59%, partagent les peurs de leurs parents. De plus, l’étude soutient que 80% des 13-16 ans passent en moyenne trois heures par semaine sur le réseau social. D’après Damase Tricart, directeur de Trend Micro, la «course aux amis» amènerait les enfants à «accepter n’importe qui comme ami».

Une association de pédiatres a également tiré la sonnette d’alarme sur le phénomène de «dépression de Facebook», qui ferait des ravages chez une partie des jeunes. Ces derniers seraient plus sujets à des états dépressifs liés au manque d’amis virtuels, on verrait également des symptômes de jalousie, de repli sur soi, et de surconsommation d’activité virtuelle. L’ampleur du phénomène serait difficile à estimer. En France, un Français sur deux se rend régulièrement sur Facebook, et un tiers des parents paramètrent eux-mêmes le compte de leurs enfants. On a aussi constaté les mêmes risques liés à la surconsommation de Facebook chez les jeunes, plus vulnérables que les adultes. De bonnes raisons de décrocher.

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