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Pour certains pays, 2012 a marqué un accroissement de la censure sur Internet

Écrit par Epoch Times
18.01.2013
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  • Un activiste tient une pancarte protestant contre la règlementation internet de plus en plus restrictive du gouvernement indien à Bangalore, le 9 juin 2012. (STRDEL/AFP/GettyImages)

Faisant suite aux manifestations de refus dans l'opinion publique, en 2012, aux États-Unis et dans le monde entier, plusieurs gouvernements ont abandonné le projet de législation anti-piratage ACTA, SOPA et PIPA. Le gouvernement japonais, toutefois, a adopté une position ferme en faveur de la protection des droits d'auteurs.

En Chine, davantage de personnes se sont mises à utiliser les sites microblogging comme Weibo pour pouvoir réagir à l’actualité chinoise. Les censeurs se sont hâtés d’interdire l’utilisation de plus de mots clés et de phrases se référant entre autres à  Xi Jinping par exemple. Durant le XVIIIe Congrès national du parti communiste en novembre, les internautes chinois étaient loin de pouvoir communiquer aisément en raison de l’intensification du dispositif de sécurité sur le réseau.

L'Iran a pris des mesures pour isoler ses sites gouvernementaux et ses sites d'entreprises du reste de l'internet – mesures décriées par les États-Unis car perçues comme étant un moyen d'accroître la censure. La décision a été prise d’utiliser en 2013 son propre internet national, Téhéran estimant que cette mesure empêcherait les cyber-attaques sur ses systèmes.

En 2012, la Russie a interdit les sites jugés nuisibles aux enfants ou considérés comme extrémistes. La catégorie «extrémiste» permettrait au gouvernement de museler les sites internet de l'opposition,  dénoncent les défenseurs de la liberté d'expression.

En décembre dernier, 193 pays se sont rencontrés à Dubaï pour négocier  une mise à jour du traité internet mondial. Les États-Unis et 20 autres pays ont refusé cette mise à jour en disant qu’elle  porterait atteinte à la liberté de l’internet.

De nouvelles discussions sur le traité internet devraient avoir lieu en 2013 et en 2014. Le traité devrait entrer en vigueur d’ici à janvier 2015.

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Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.