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Des rebelles thaïlandais sommés de mettre fin aux meurtres d’enseignants

Écrit par Jack Phillips, Epoch Times
02.01.2013
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  • Des Rangers thaïlandais montant la garde devant une école et assurant la sécurité des élèves et des professeurs après que le directeur de l’école ait été tué par des supposés militants séparatistes à la mi décembre en Thaïlande dans la province méridionale de Narathiwat. (Madaree Tohlala/AFP/Getty Images)

Suite à une série d’attaques meurtrières d’enseignants thaïlandais, l’organisation internationale des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW) a appelé à mettre fin aux attaques.

Mi décembre, deux enseignants bouddhistes ont été tués par des extrémistes islamistes en pleine journée dans une école dans le sud-est de la province thaïlandaise. Un mois et demi plus tôt, trois autres professeurs avaient été tués par des rebelles musulmans malais et une des écoles avaient été incendiée – vraisemblablement par des insurgés.

«Les insurgés qui exécutent les professeurs dans le sud-est de la Thaïlande montrent leur perversion et leur total mépris pour l’humanité», a annoncé dans un communiqué Brad Adams, directeur du HRW Asie. «Ces attaques nuisent non seulement aux enseignants et aux écoles, mais aussi aux étudiants musulmans, à leurs familles, et à la communauté musulmane que les insurgés prétendent représenter».

Au cours de la dernière et la plus abjecte des exécutions, cinq hommes armés sont entrés dans l’école Ban Ba Ngo dans le district de Mayo et ont séparé deux enseignants Bouddhistes Thaïlandais des cinq autres enseignants musulmans alors qu’ils déjeunaient. Un des insurgés a tué le premier enseignant avec une balle dans la tête et le second a agi de la même façon. Ils ont ensuite pris la fuite.

Les cinq professeurs qui ont été interrogés par les autorités pensent que les hommes armés appartenaient à l’organisation terroriste Runda Kumpalan Kecil, composé principalement de Malais, a rapporté le Bangkok Post.

Après plusieurs semaines d’attaques, la Confédération des Professeurs des Provinces frontalières du sud «a fermé 1300 écoles publiques», selon HRW. Le Premier Ministre Yingluck Shinawatra et le commandant des armées ont visité les provinces frontalières du sud, qui sont principalement musulmanes, mais «les insurgés ont distribué des tracts menaçant de poursuivre les attaques contre les enseignants».

Les écoles dans les provinces méridionales de la Thaïlande ont été ouvertes la semaine suivante, selon le journal Pattaya Mail. Des policiers et des militaires ont été placés à l’entrée des écoles.

Selon HRW, environ 157 enseignants et personnel des écoles ont été tués dans les trois provinces du sud thaïlandais depuis janvier 2004, quand a éclaté l’insurrection islamiste. Le Malay Patani Freedom Fighters a été accusé de ces meurtres.

«Les enseignants risquent courageusement leur vie pour permettre aux enfants d’accéder à l’éducation dans le sud de la Thaïlande», a ajouté Adams. «Mais le gouvernement est toujours sans réponse face aux menaces de mort quotidiennes  des enseignants et des élèves».

Version anglaise: ‘Utter Depravity:’ Thailand Rebels Urged to End Teacher Killings

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