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Treize réactions aux tentatives de la Chine de devenir membre du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies

Écrit par Epoch Times
29.10.2013
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  • Edward McMillan- Scott. (Avec l’aimable autorisation d’Edward McMillan-Scott)

Edward McMillan- Scott, vice-président du Parlement européen en charge de la démocratie des droits de l’Homme

Permettre à la Chine de devenir membre du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies remettrait en question la crédibilité du Conseil. Le dossier sur les  droits de l’Homme en Chine est largement documenté. De nombreux rapports de l’ONU ont mis en évidence des traitements inhumains qui sont monnaie courante en Chine: avortements forcés, persécution des religions, oppression des minorités, etc. Le 16 octobre, le Bureau du Haut-commissariat des Droits de l’Homme (HCDH) a publié une déclaration soulignant toute une série de violations similaires. Manfred Nowak, l’ancien rapporteur spécial des Nations unies sur la torture a déclaré que le recours à la torture en Chine est généralisé, et que toute tentative de discussion de cas individuels avec le régime chinois, tel le cas de Gao Zhisheng, l’avocat des droits de l’Homme qui a disparu et a été emprisonné, est rejetée dans le cadre du dialogue sur les droits de l’Homme entre l’Union européenne et la Chine ou toute autre procédure semblable.

Cette déclaration a été rédigée par McMillan-Scott à titre personnel.

David Matas

Avocat canadien des droits de l’homme nominé pour le prix Nobel et co-auteur du livre Prélèvements meurtriers: le prélèvement d’organes sur des pratiquants de Falun Gong en Chine

  • David Matas. (Woody Wu/AFP/Getty Images)

Les États qui violent massivement les droits de l’Homme cherchent à siéger au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, afin d’assurer  leur immunité. Habituellement, ils le faisaient en l’échangeant  contre leur vote, très recherchée  par les États de l’Organisation de la Coopération  islamique (OCI), à l’encontre d’Israël. L’OCI, grâce au système de vote par blocs régionaux,  contrôle le Conseil et ce depuis sa création. Les États-membres de l’OCI constituent la majorité des États d’Afrique et d’Asie  au sein du Conseil,  et ensemble ces États forment une majorité au Conseil.  Afin de se livrer à cet échange  de l’immunité contre l’antisionisme, les États doivent d’abord entrer au Conseil. La Chine fait partie de la longue liste de ceux qui violent les droits de l’Homme tout en demandant d’adhérer au Conseil. Elle n’a évidemment aucune intention  de promouvoir le respect universel des droits de l’Homme. Le simple fait qu’elle cherche à y adhérer prouve le dysfonctionnement et l’absurdité  du Conseil.

Eleanor Byrne- Rosengren

Directrice de l’organisation Free Tibet

  • Eleanor Byrne- Rosengren. (Avec l’aimable autorisation d’Eleanor Byrne-Rosengren)

La présence de la Chine au Conseil serait un coup dur pour la crédibilité de ce dernier, parce que dans le cas du Tibet, la Chine ne respecte ni les institutions des droits de l’Homme des Nations unies, ni les  principes des droits de l’Homme. Se présenter aux élections du Conseil  est un acte d’arrogance cynique, si on prend en compte le fait que la Chine a pendant des années refusé l’accès au Tibet aux  rapporteurs spéciaux des Nations unies, les représentants de l’ONU capables d’évaluer objectivement la situation  en matière des droits humains. Ce que la Chine cherche à cacher, c’est que la torture, les exécutions sans procédure judiciaire/extrajudiciaires, les détentions arbitraires, les punitions collectives, la surveillance intrusive, la répression violente des manifestations et de la liberté d’expression font partie de sa politique au Tibet. À grande échelle, la culture et l’histoire du Tibet sont effacées par la suppression de la liberté religieuse, le déplacement massif de la  population tibétaine, l’immigration massive de Chinois  et l’imposition de la langue chinoise. La Chine peut croire que  son poids politique va assurer son élection, mais elle est dépourvue de crédibilité et d’autorité morale exigées pour occuper un tel siège.

Sarah Cook

Analyste principale pour l’Asie orientale de  l’ONG Freedom House

  • Sarah Cook. (Avec l’aimable autorisation de Sarah Cook)

C’est  honteux et contreproductif que l’un des régimes les plus répressifs de la planète ait déjà eu un siège au Conseil des droits de l’homme durant tant d’années. Bien que la Chine participe aux procédures internationales telles que l’Examen Périodique Universel,  la situation des droits de l’Homme  y reste déplorable. Les évaluations annuelles de Freedom House concernant les droits politiques, les libertés civiles et la liberté d’expression désignent régulièrement la Chine comme l’un des pays les plus «non libre» dans le monde. Le Parti communiste chinois qui règne maintient de force le monopole de son pouvoir politique et gère un appareil de censure sophistiqué, tandis que la torture et l’impunité des violences policières y sont monnaie courante. Un grand nombre de  citoyens chinois, comprenant les dissidents politiques, les activistes des droits civiques, les avocats, les travailleurs migrants, les pétitionnaires et les représentants  de minorités religieuses et ethniques tels que les Ouïgours, les Tibétains et les pratiquants de Falun Gong, sont victimes des  violations qui sont la préoccupation fondamentale du Conseil, notamment la détention arbitraire, la torture et les exécutions sans procédure judiciaire/extrajudiciaires.

Yang Jianli

Fondateur et président du groupe Initiatives pour la Chine

  • Yang Jianli. (Tim Sloan/AFP/Getty Images)

En tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, la Chine devrait défendre les principes des droits de l’Homme énoncés dans la Charte des Nations unies et la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH). Mais en réalité, le gouvernement chinois a brutalement violé ces principes ayant un dossier atroce dans le domaine des droits de l’Homme. Presque un quart de siècle s’est écoulé depuis le massacre de la Place Tienanmen (1989), pourtant le gouvernement chinois n’a jamais reconnu ses torts. Il fait la sourde oreille aux demandes légitimes de «vérité, compensation et de responsabilité» formulées par les victimes. Les Nations unies ne peuvent pas et ne doivent pas se soumettre à la puissance de telle ou telle nation en appliquant des critères de droits de l’homme différents selon les pays membres. Nous croyons que les Nations unies représentent les valeurs et les principes fondamentaux de l’être humain et, par conséquent, ne peuvent pas et ne doivent pas rester les bras croisés face aux violations terribles des droits de l’homme en Chine.

Krassimir Kanev

Président du Comité Helsinki de Bulgarie

  • Krassimir Kanev. (Avec l’aimable autorisation de Krassimir Kanev)

Un pays qui n’est pas démocratique, où les droits de l’homme  sont systématiquement violés, n’a pas sa place au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU. La création du Conseil il y a quelques années lors d’une réforme des organes des Nations unies, était motivée précisément par la nécessité d’avoir dans le Conseil des pays membres du Conseil ayant un respect constaté dans le domaine des droits de l’Homme. La Chine est un état communiste totalitaire avec un monopole idéologique et politique établi par un seul parti. Toute alternative idéologique et politique, qui pourrait contester ou perturber ce monopole, est exclue de la vie sociale, et, systématiquement opprimée. Hormis quelques alternatives politiques, c’est également le cas de tout groupe religieux, culturel, ou groupe adoptant un mode de vie différent, etc. Les membres appartenant à ces groupes sont systématiquement soumis à la persécution, la détention, l’emprisonnement et la rééducation. L’histoire de la Chine communiste est une histoire d’atrocités massives, de privations et de discriminations de millions de personnes. Non seulement, les autorités chinoises actuelles, n’ont pas pris leur distance avec ces violations, mais dans la majorité des cas elles poursuivent la politique de leurs prédécesseurs. Il est difficile d’imaginer la place d’un tel pays parmi les leaders mondiaux des droits de l’Homme. Accepter un pays totalitaire non démocratique au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU discrédite l’intégrité de cet organe, l’ONU dans son ensemble, et finalement, = l’idée même des droits de l’Homme.

Eva Suárez –Llanos

Directeur adjoint d’Amnesty International Espagne

  • Eva Suárez –Llanos. (Avec l’aimable autorisation d’Eva Suarez-Llanos)

Selon ses principes, Amnesty International ne fait pas de commentaires sur qui doit ou ne doit pas occuper un siège au Conseil des droits de l’Homme, mais fait des recommandations aux Etats membres et suggère certains critères qui devraient être pris en considération lors de leur nomination. Les Etats qui font partie du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU doivent avoir un bilan positif dans la défense de ces droits et des plans concrets pour les défendre.

À cet égard, la reconnaissance et le respect réel des droits de l’Homme sont loin d’exister en Chine. Liu Xiaobo, le prix Nobel de la paix, actuellement en prison en raison de la publication de la Charte 08 où il réclame des droits démocratiques, est un exemple de la situation dans laquelle se trouvent des milliers de militants des droits de l’Homme dans ce pays. Les avocats et les défenseurs des droits de l’Homme sont victimes de harcèlement, d’arrestations, de poursuites, de détention en résidence surveillée et de disparitions forcées. Cette répression s’étend dans tous les domaines de la vie du pays: aux gens qui luttent pour leurs droits dans les domaines de la finance, des services sociaux et de la santé, des droits des groupes culturels et ethniques, ou pour les droits démocratiques. Et bien sûr, à tous ceux qui couvrent ces événements comme les journalistes et les militants contre la censure de l’Internet. Non seulement la censure de l’Internet n’a pas disparu, mais elle a été renforcée au cours de ces dernières années.

Le système judiciaire connaît de graves problèmes qui se manifestent dans des procès inéquitables et la persécution des avocats, s’est aussi aggravée. La pratique d’une religion non autorisée, comme le Falun Gong, est persécutée, et la torture est souvent utilisée pour forcer les gens à renier leurs croyances. Et cela en dépit du fait que les libertés d’expression et de rassemblement sont reconnues par l’article 35 de la Constitution chinoise, qui dit que «les citoyens de la République populaire de Chine jouissent de la liberté d’expression, de rassemblement, d’association, de déplacement et d’expression». De plus, d’année en année, bien que le gouvernement le rende publique, la Chine reste l’Etat qui connaît le nombre d’exécutions le plus élevé au monde.

 

Tsering Tsomo

Directeur exécutif du Centre tibétain pour les droits de l’Homme et la démocratie

  • (Avec l’aimable autorisation de Tsering Tsomo)

La Chine ne devrait pas siéger au Conseil tout simplement parce qu’elle ne le mérite pas. Si la Chine est réélue, ceci rendra légitimes les critiques persistantes affirmant que le Conseil n’est qu’une des plateformes du marchandage politique des Etats dans le domaine des droits de l’Homme. La présence de la Chine au Conseil fera perdre le sens des objectifs fixés lors de sa création. C’est comme demander aux victimes de faire confiance à leurs bourreaux pour leur rendre justice et réparer les torts.

James Lovatt

Coordonnateur national de bénévoles pour la région Chine et Asie de l’est pour Amnesty international UK

  • James Lovatt. (Avec l’aimable autorisation de James Lovatt)

Étant donné que le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies a pour mission de à fonctionner comme un forum et un tremplin pour l’action en faveur de toutes les victimes des violations des droits de l’Homme, il est effrayant d’imaginer que la Chine puisse obtenir un siège au Conseil d’ici à la fin de l’année 2013.

Cette démarche sournoise du Parti communiste chinois intervient alors que, entre autres choses, le Parti n’a pas réussi à répondre à la plupart des principales mesures relatives aux droits de l’homme qu’il s’était fixé, continuant à renvoyer des réfugiés nord-coréens sur la frontière pour faire face à la vie dans des camps de travaux forcés, poursuivant les prélèvements d’organes sur des prisonniers de conscience et n’ayant toujours pas ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, l’un des traités les plus importants en matière des droits de l’Homme.

Si aucune mesure n’est prise immédiatement pour faire barrage à ce projet actuel la direction empruntée par les gouvernements mondiaux pour protéger les êtres humains à travers la planète ira vers un point dont l’humanité n’aura pas de quoi être fière en relisant, dans les décennies à venir, les livres d’histoire.

Antonio Stango

Fondateur et secrétaire général du Comité Helsinki pour les droits de l’homme en Italie

  • Antonio Stango. (Avec l’aimable autorisation d’Antonio Stango)

À ce stade, la Chine ne devrait pas obtenir de siège au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies. La Chine ne le méritera que lorsqu’elle connaîtra un haut niveau de respect des droits de l’Homme, non pas uniquement lorsque son gouvernement clamera qu’il en est ainsi mais lorsque les faits le confirmeront. Il est nécessaire pour la Chine de se conformer totalement à la Charte internationale des droits de l’Homme, qui comprend la Déclaration universelle des droits de l’Homme et les derniers pactes internationaux relatifs à la question des droits humains.

En République populaire de Chine les libertés de pensée, de conscience, d’expression et de rassemblement sont gravement violées, le contrôle sur les médias et les réseaux Internet est omniprésent, et le système pénitentiaire, notamment les camps de rééducation, est destructeur. En outre, des représentants de la République populaire de Chine sont intervenus au Conseil des droits de l’Homme pour empêcher des représentants de la société civile dûment accrédités de faire entendre leur voix, allant jusqu’à rejeter toutes possibilités de dialogue qui auraient pu être utiles.

Alex Neve

Secrétaire général d’Amnesty International au Canada

  • Alex Neve. (Avec l’aimable autorisation d’Alex Neve)

Amnesty International ne soutient ni ne s’oppose à la candidature d’un pays cherchant à être élu au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU. Nous rappelons à tout pays qui espère être élu l’importance de prendre des engagements concrets pour l’amélioration des droits de l’Homme, qu’il doit avoir l’intention d’atteindre, à l’échelle nationale et internationale à la fois. De plus, on attend de tout pays devenant membre du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU de présenter des qualités de leader dans sa volonté de poursuivre les mesures significatives visant à améliorer la protection des droits de l’Homme partout dans le monde, et notamment, à l’intérieur de ses propres frontières. Nombreux sont les pays actuellement membre du Conseil ou qui l’ont été avec des dossiers très troublants de violations généralisées des droits de l’Homme. Voilà qui inclut très certainement la Chine. La Chine aspire à être considérée et traitée comme une puissance mondiale et cherche de nouveau un siège au Conseil. Cela signifie qu’elle doit prouver son engagement ferme à mettre fin aux violations des droits de l’Homme sur son territoire et devenir un véritable leader pour l’amélioration des droits de l’Homme partout dans le monde. Voilà ce qu’exigent le leadership mondial et les membres du Conseil. Si d’autres États sont prêts à soutenir la candidature de la Chine, ils doivent établir clairement qu’un retour au Conseil s’accompagnerait de l’espoir et de la promesse d’un changement de cap en terme de respect des droits de l’Homme sur son propre territoire et en terme de promotion des droits de l’Homme à l’étranger. Le bilan actuel de la Chine en matière de violations généralisées est incompatible avec ce que représente le Conseil. La pression mondiale est nécessaire pour inverser ce processus.

Bob Fu

Président de l’association China Aid

  • Bob Fu. (Alex Wong/Getty Images)

Comme l’un des plus funestes détracteurs des droits de l’homme dans le monde, le gouvernement communiste chinois n’a aucune qualification pour rejoindre le Conseil de l’ONU.

Reggie Littlejohn

Fondatrice et présidente de l’association Droits des Femmes sans frontières

Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies est «responsable de la promotion et de la protection de tous les droits de l’homme partout dans le monde». Selon les termes du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon «toutes les victimes de violations des droits de l’homme devraient être en mesure de se tourner vers le Conseil de l’ONU comme un forum et un tremplin pour l’action».

Le gouvernement chinois n’a jamais fait la promotion des droits de l’Homme. Il n’a pas été en mesure d’en faire le développement. Il n’en a pas assuré la protection tout comme il n’assure pas la protection de ses propres citoyens. Au contraire, le Parti communiste chinois est un régime totalitaire brutal et violent (un des plus grands contrevenant des droits de l’homme dans le monde). Comment peut-il se poser en gardien des droits humains dans d’autres pays? On assistera au spectacle inverse celui d’une Chine qui fermera les yeux sur les atteintes aux droits de l’Homme dans les autres pays, pour décourager les nations qui entreprendraient de révéler les résultats catastrophiques en matière de droits humains en Chine. Il est de la plus haute importance que la demande de la Chine pour sièger au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU soit déboutée.

  • Reggie Littlejohn. (Lisa Fan/Epoch Times)

Un exemple de la brutalité et de violence du PCC est qu’il est le seul gouvernement à forcer les femmes à avorter, même arrivées au neuvième mois de grossesse. Il pratique également la stérilisation forcée et le contrôle des naissances coercitif. Ce contrôle des naissances coercitif a conduit à un massacre selon le sexe de l’enfant, c’est-à-dire l’élimination systématique et généralisée des bébés de sexe féminin. Le déséquilibre entre les sexes qui en résulte a conduit à l’esclavage sexuel. Loin de laisser de nouveau la Chine siéger à sa table, le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU devrait s’attacher à prendre des mesures contre ce pays pour être le contrevenant le plus féroce en matière de droit des femmes.

Masood Azizi

Président de l’organisation Afghanistan Forward

  • Masood Azizi. (Avec l’aimable autorisation de Massood Azizi)

La Chine a violé les droits de ses citoyens en emprisonnant les dissidents et en ciblant leurs proches, notamment dans le cas de l’avocat aveugle Chen Guangcheng, qui a dénoncé les abus dans l’application de la politique de l’enfant unique, ou dans le cas du lauréat du prix Nobel Liu Xiaobo, emprisonné depuis 2009 pour subversion après sa campagne pour un changement démocratique pacifique en Chine. Les États-Unis condamnent les violations et le harcèlement contre les familles des militants, expliquant que toutes ces violations et ce harcèlement sont contraires aux lois et règles de la Chine elle-même. Par exemple, Xu Zhiyong, un autre jeune militant qui dirige un nouveau mouvement en Chine, a été emmené de force à Pékin sur des soupçons de rassembler les gens pour troubler l’ordre public et il est désormais détenu par la police. Le gouvernement autoritaire de la Chine maintient des contrôles stricts sur la liberté d’expression, la liberté religieuse et politique – des restrictions que les États-Unis considèrent comme des violations des droits de l’Homme. La Chine viole systématiquement les droits de ses citoyens, et l’existence d’un Etat pratiquant un détournement du respect et de l’application des droits de l’Homme en coulisse ne sera nullement profitable au reste du monde, ni, en particulier, aux pays qui n’en sont qu’au début quant à l’élaboration des lois et des normes des droits de l’Homme internationalement reconnues dans le cadre de leur gouvernement démocratique, comme l’Afghanistan.

Version en anglais: 13 Reactions to China’s Bid for Seat on UN Human Rights Council

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