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Jaguar F-Type, Retour aux sources

Écrit par Eric Heidebroek
06.10.2013
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  • (Eric Heidebroek)

La tradition des voitures de sport est bien ancrée dans l’ADN de Jaguar. Son designer attitré l’a bien compris. Depuis de nombreuses années d’ailleurs, Ian Callum transfigure ses coups de crayons en coups de génie et on lui doit déjà les plus belles créations en la matière. Ses Jaguar ne laissent personne indifférent et surtout personnifient l’essence même d’une Jaguar, qu’elle soit limousine, berline, coupé, cabriolet ou roadster.

Le luxe des belles matières, un confort immuable conjugué avec une sportivité omniprésente font partie de ce concept unique et inimitable auquel Ratan Tata, le nouveau propriétaire des marques Land Rover et Jaguar ne touche pas. Il se raconte que Ratan Tata, en visitant le Centre de Développement de Gaydon, a été attiré par une bâche cachant un véhicule et les designers de lui dire que c’était un projet que Ford avait jugé inutile et décidé d’oublier. Quand la bâche a été enlevée, Ratan Tata aurait dit: «Messieurs, vous avez 3 ans pour qu’elle soit réalité!»

Ian Callum a pris un plaisir immense à jeter sur le papier les grandes lignes directrices de ce projet visant à restaurer l’image de la fabuleuse Type E et perpétuer la classe naturelle de la non moins extraordinaire Jaguar XK 150 S de 1959, mais aussi une envie folle de détrôner l’hégémonie de la Porsche 911 sur ce segment. La F-Type en reprend les principales côtes. En longueur elle affiche 4,47 m contre 4,49 m, elle est plus large avec 1,88 m contre 1,80 m et un poil plus haute puisqu’elle est à 1,30 m contre 1,29 m. Par rapport à la 911, elle constitue une stricte deux places.

La Jaguar F-Type proposée en deux motorisations

Un V6 Super Charged de 3 litres dont le compresseur extrait 340 chevaux en version de base et 380 ch en version «S». Le haut de gamme passe par le fabuleux V8 Super Charged de 5 litres qui crache ses 495 ch au travers de quatre sorties d’échappement à gauche et à droite de la jupe arrière contre deux centrales aux V6. Des échappements qui disposent – de série à partir de la «S» – de deux sonorités distinctes. Une standard et une «Sport» générée par une soupape qui libère un hurlement sauvage créé par une astucieuse épure de flux des gaz d’échappement à l’intérieur de la marmite arrière. Du grand art même si le son est quelquefois un peu provocant, un peu comme celui des mégaphones de certaines motos sportives.

  • (Eric Heidebroek)

Cette F-Type est entièrement en aluminium

Sa légèreté et sa rigidité lui confèrent une tenue de route impressionnante. De par ses dimensions compactes, son moteur en arrière des roues avant, ses suspensions tout en aluminium et à double fourchette, les F-Type V6 disposent d’une maniabilité époustouflante. La version «S» reçoit en plus un différentiel autobloquant qui l’alourdit de 17 kg. Mais, équipée des gros freins optionnels, elle est le meilleur compromis de la gamme par son efficacité et sa capacité à enfiler toutes les routes sinueuses avec une rigueur et une précision qui donnent envie de l’exploiter sans réserve.

La V8, une tout autre approche

Plus lourde de 51 kg, elle génère une inertie nettement plus importante. Conjuguée à la vigueur et à la générosité du V8 de 5 litres, elle s’apparente plus à une grand tourisme qu’à l’hyper sportivité de la V6 «S». Pourtant son V8 chante d’une belle voix rauque et gutturale. Sa puissance démoniaque passe violemment dans les roues arrière en procurant des sensations fantastiques gérées par le différentiel électronique. Pour les V6, préférez une monte pneumatique de 19’’ maximum, c’est largement suffisant et nettement plus confortable que les 20’’ certes plus belles…

À bord de la F-Type, on est tout de suite mis au parfum

Les cuirs sont splendides, surtout en Premium (1.550 €). On appréciera le mariage de tonalités, comme dans notre voiture d’essai avec ce mix chocolat et noir d’une élégance rare. Les sièges disposent d’un confort de qualité, maintiennent bien le corps et permettent une conduite très active. La boîte de vitesse automatique dispose de 8 rapports que l’on peut commander selon trois modes. Full automatique, Sport ou manuel avec le levier de la console centrale ou les fines palettes en alu du volant. Dans tous les cas, la boîte se montre réactive et efficace.

Pour la première fois, cette Jaguar est affichée à des prix assez costauds, d’autant que les équipements optionnels sont proposés à l’allemande dans une liste assez longue et aux prix coquets. F-Type: 73.800 € - «S»: 85.400 € - V8S: 100.500 €

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