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Marion Kaplan: «Vivre une santé en conscience»

Écrit par Géraldine Fornès, Epoch Times
17.11.2013
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Afin de mieux appréhender des solutions de prévention et de guérison pour vivre sa santé en conscience, Epoch Times a rencontré Marion Kaplan, ancienne élève du Dr Kousmine et auteure d’ouvrages sur une alimentation saine et le mieux-être.

D’où vous vient votre passion pour la nutrition?

C’est à l’aube de mes 15 ans, alors que j’étais en pleine puberté, que j’ai rencontré une personne végétalienne. J’ai alors expérimenté mon premier jeûne de 10 jours, à la suite duquel je me suis sentie revivre. J’étais à la fois pleine de vitalité et d’énergie, pas seulement physique mais aussi mentale. Je me sentais comme libérée des entraves de la mauvaise alimentation.

De nature curieuse et ouverte d’esprit, je ne ferme pas de portes, et je suis toujours en quête de savoir, y compris sur la nutrition. Selon moi, des aliments toxiques sont en vente libre et pour les consommateurs qui ont confiance, cela paraît «normal» d’en acheter. Alors qu’à faible dose, un produit ou aliment toxique ne s’avère pas forcément dangereux, à doses régulières et excessives, des réactions chimiques internes sont incontournables.

Qu’est-ce que l’alimentation consciente dont vous parlez dans vos ouvrages?

C’est, lorsque l’on mange, de connaître la nature de tous les aliments que l’on consomme. Actuellement, les légumes produits de manière intensive sont dépourvus de vitamines. Les préparations vendues toutes prêtes sont concoctées avec des produits dangereux. Certes, l’effet n’est pas immédiat, il est progressif dans le temps. Les hommes et les animaux ne sont pas faits pour se nourrir et digérer des céréales. Le gluten et les produits laitiers sont des denrées difficilement assimilables, causant des réactions et une altération de l’intestin sur le long terme.

En effet, nos enzymes ne reconnaissent pas ces molécules. Les hormones de croissance contenues dans les produits laitiers ont un lien de causalité direct avec la prise de poids et l’augmentation du nombre de diabétiques. Progressivement, c’est l’apoptose qui nous attend, soit, en d’autres termes, la mort cellulaire par autodestruction en réponse à un signal. Ces dangers qui nous guettent sont invisibles dans nos assiettes, et lorsque nous passons à table désormais, ce n’est plus «bon appétit» que l’on devrait se souhaiter, mais «bonne chance» en citant les paroles de Pierre Rabhi.

Comment éveiller les citoyens à une alimentation naturelle?

J’organise des séminaires annuels ouverts à tous, mais qui, au fil des ans et des congrès, se prédestinent aux professionnels de la santé. Selon le niveau de chacun, des solutions sont proposées par les nombreux intervenants unanimement connus et reconnus. Vivre, c’est respecter son corps, respecter son esprit et se respecter soi-même. Tout est lié! Tout passe par la prévention. Sans parler de cyber société, le monde est un village: de nos jours nous avons accès à tout et tout de suite. Il faut chercher et ne pas consommer bêtement sans comprendre, sans savoir, s’informer. D’après Voltaire, «la connaissance libère», et nous sommes acteurs et fils conducteurs d’une réalité, que je voudrais meilleure, plus responsable et altruiste.

Pour en savoir plus: www.marionkaplan.fr

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