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Le Wi-Fi peut tuer des plantes, faire du mal aux enfants, mais aussi recharger votre portable

Écrit par Marieke Vos, Epoch Times
19.11.2013
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Le Wi-Fi peut désormais être converti en énergie, alors que les effets sur la santé de ces signaux omniprésents dans notre quotidien sont toujours une source de préoccupation.

Un projet d'étude secondaire a jeté de l'huile sur le feu, relançant le débat international sur la santé et l'environnement lié aux effets néfastes des rayonnements Wi-Fi.

Exposées à 12 jours de rayonnement Wi-Fi issus de deux routeurs, des graines de cresson se sont rabougries, sont mortes ou ont muté (c’est-à-dire, présentant des défauts génétiques absents avant le test). En revanche, un groupe de 200 graines soumis aux mêmes conditions, mais sans aucun rayonnement Wi-Fi pour comparaison, a poussé normalement. L'étude a été réalisée par des étudiants du lycée d’Hjallerup au Danemark et a fait les gros titres des médias en mai.

En 2009, la compagnie d'assurance maladie autrichienne AUVA a publié une étude faisant le lien entre le Wi-Fi et des effets néfastes sur la santé, notamment le cancer, la réduction de la fertilité, la diminution de la concentration et des troubles du sommeil. AUVA a prouvé que des niveaux de rayonnement bien en dessous des limites réglementaires pouvaient influer sur le système nerveux central, le système immunitaire et la synthèse des protéines.

Les effets se produisent principalement sur les cellules métaboliquement actives (les cellules en croissance), ce qui signifie que les enfants courent un risque plus élevé.

Étant donné que le corps humain utilise des signaux électromagnétiques pour communiquer avec les cellules, les organes et les tissus, et que le rayonnement ambiant se superpose et interfère avec la communication interne de l'organisme, il s’en suit un chaos.

De nombreuses écoles partout dans le monde ont adopté des politiques anti-Wi-Fi, ainsi que de nombreux pays comme la France, le Canada et l'Inde, par exemple, ont adopté des mesures et des lois anti-Wi-Fi. L'Union européenne a également adopté une résolution anti-Wi-Fi en mai 2011.

Le Wi-Fi n'a pas été testé avant sa sortie en 1997, car il utilise une partie sans licence du spectre radiofréquence. À l'époque, la réglementation en matière de radioprotection s’intéressait uniquement aux effets des rayonnements thermiques, selon ELECTROMAGNETIC-POLLUTION.COM. Donc, le Wi-Fi a été jugé sûr puisqu'il ne dépassait pas les niveaux de radiation induisant un échauffement.

Aux États-Unis, le plus haut niveau de rayonnement autorisé pour les téléphones portables est de 1,6 watt par kilogramme (W/kg). Le rapport AUVA a cependant montré que des dommages peuvent survenir à un niveau de 0,1 watt par kilogramme.

Si vous voulez limiter l'exposition de votre enfant au Wi-Fi, vous pouvez utiliser l'application de désactivation automatique du Wi-Fi (pour les utilisateurs d'Apple uniquement) ou éteindre complètement le Wi-Fi.

Convertir le Wi-Fi en énergie

Le capteur d’énergie du Wi-Fi. (Avec l’aimable autorisation de l'université Duke)

Le 7 novembre, l'université Duke a sorti son capteur métamatériau à cinq cellules, un dispositif qui recueille le rayonnement Wi-Fi et le transforme en électricité.

Il fonctionne un peu comme une cellule solaire et peut être utilisé pour recharger les piles de téléphones portables ou d’autres petits appareils électroniques. Le capteur est construit à partir de matériaux peu coûteux, de la fibre de verre et des conducteurs en cuivre sur un circuit imprimé. Cela peut également être utilisé pour exploiter l'énergie des signaux satellites et des signaux sonores.

On pourrait exploiter ces ondes en les intégrant aux téléphones portables afin de les recharger sans fil ou bien dans le plafond d'une pièce pour convertir les ondes du WI-FI en énergie.

Version originale : Wi-Fi Kills Plants, Could Harm Kids—But Can Be Harnessed for Energy

 

 

 

   

 

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