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Kia Carens

La ligne et l’espace

Écrit par Eric Heidebroek
03.11.2013
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Décidément, Kia honore les familles. Ses designers et ingénieurs réalisent des voitures vraiment belles et soignées. La Carens quitte son affligeante banalité pour un look jeune et dynamique.

Avec sa calandre en «nez de tigre», elle se montre plus expressive et porte la nouvelle signature de la marque coréenne, soulignée par un éclairage de jour par diodes particulièrement réussi. Comme dans toutes les nouvelles Kia, les designers, avec Peter Schreyer, ex-Audi à la direction, sont parvenus à trouver un équilibre entre visibilité et élégance. Cette touche esthétique compte pour beaucoup dans le succès de Kia qui fait grincer les dents de la concurrence. En effet, le groupe Kia-Hyundai est le quatrième groupe mondial avec plus de 6.625 000 voitures particulières vendues. Kia a vu ses marges passer de 0,8 milliard de dollars en 2005 à 4,1 milliards de dollars en 2012. En Europe, la progression atteint les + 14,4% en 2012 alors que des marques comme Fiat dégringolent de - 14,9%, Opel - 15,6% ou Renault de - 21,2%. À noter que Kia occupe 34.000 salariés en Europe pour une plus value de 2 milliards d’euros…

Les Coréens ont – enfin – compris que la voiture s’achète avec les yeux et ils ont confié la création stylistique à leurs bureaux européens situés en Allemagne. La conception du Carens est donc entièrement européenne et la fabrication coréenne est extrêmement rigoureuse et soignée.

Le Carens avait bien besoin d’une cure de jouvence car l’année passée, il s’en est vendu vraiment très peu en France. Avec son nouveau design, lignes tendues, Tiger Nose, ceinture de caisse haute et flancs creusés, le Carens s’impose directement comme un sérieux outsider à tous les monospaces du marché, à commencer par les Renault Scénic, les Citroën Picasso et autres Opel Zafira. La ligne du Carens présente une allure ramassée posée sur de grandes roues repoussées aux quatre coins de l’auto avec des porte-à-faux courts et un empattement généreux.

Grâce à ce choix, le Carens offre une belle habitabilité et une modularité correcte avec une banquette arrière qui s’escamote en trois parties. La partie centrale sert de tablette avec des espaces de rangements pour des canettes. La planche de bord est classique et ergonomique. Le style intérieur reste classique et moderne sans céder à la mode futuriste de certaines marques. Un toit panoramique en verre à commande électrique est disponible en option.

Mécaniquement, le Carens est proposé en deux versions essence. Un 1.600 de 135 ch et un 2,0 l de 166 ch. Côté mazout, le 1.700 est proposé en deux puissances, 115 et 136 ch. Le Diesel bien connu est silencieux, et offre 331 Nm de couple qui se défend bien avec la tonne sept de l’ensemble. Pour répondre aux normes de pollutions, la boîte tire un peu trop long et pénalise le Carens dans les relances sur petites routes vallonnées. La consommation annoncée tourne autour des 7 litres en usage urbain pour descendre sous les 6,5 litres en usage (auto) routier. Mais comme le comportement routier privilégie une attitude de bon père de famille, bénéficiant à l’économie d’usage et se mariant parfaitement à la sérénité qui se dégage de l’atmosphère élégante du tableau de bord, et que les radars dissuadent clairement toute velléité au volant, Kia se situe donc bien dans le politiquement correct.

Quand on sait que cette Kia dispose d’un équipement complet, d’un habitacle confortable et bien pensé comme d’une mécanique discrète et qu’en plus, elle est proposée entre 2.000 et 2.500 euros moins cher que ses rivales Renault et Citroën, on ne doute pas que son succès viendra rapidement.

On trouve un Kia Carens à partir de 21.600 euros (1,6 l essence de 135 ch) en finition de base «motion» 5 places avec une garantie de 7 ans. À partir de 22.950 euros en finition Style (2e niveau) ou Active (3e niveau) à 24.500 euros ou le haut de gamme «premium» à 26.900 euros. Les versions à 7 places coûtent 500 euros de plus à partir du 2e niveau de finition (style).

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