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L'OTAN contre les missiles chinois de la Turquie pour des questions de sécurité

Écrit par Joshua Phillip, Epoch Times
21.11.2013
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La Turquie va peut être revenir sur sa décision d'acheter ses systèmes de défense antimissiles en provenance de Chine après avoir reçu de vives critiques de ses alliés de l'OTAN, dont les États- Unis, sur son projet d'achat.

La Turquie cherchait à acheter des missiles sol-air (SAM) et a fait des offres. Les SAM sont utilisés pour intercepter les avions et des missiles, et le réseau de défense antimissile de l'OTAN agit pour défendre les alliés de l'OTAN contre les attaques étrangères.

À la surprise de ses alliés, la Turquie a annoncé le 26 septembre qu'elle choisissait le système SAM FD-2000. Ce système de 2,55 milliards d'euros appartient à l'entreprise d’État pour la défense de Chine, China Precision Machinery Import and Export Corp (CPMIEC).

Les alliés de l'OTAN utilisent un système interconnecté de défense antimissile. Les responsables des différents pays ont demandé publiquement à la Turquie d'acheter ce système à un autre pays, avec pour motif que le système de défense de missiles de la Chine n'est pas compatible avec celui de l'OTAN.

Pourtant, IHS Jane's a une autre version de l'histoire. La société de renseignements a discuté avec le Général de l'US Air Force, Philip Breedlove, commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR) sur le sujet. Le général a laissé entendre que la vraie polémique avec les missiles chinois, c'est sur la sécurité du réseau.

«Nous sommes extrêmement désireux que les partenaires de l'OTAN considèrent les équipements comme non seulement compatibles, mais acceptables pour se brancher sur les réseaux que nous contrôlons», a déclaré Breedlove à IHS Jane's.

Il a ajouté que le système doit «avoir les mêmes exigences en matière de sécurité qu'un système de l'OTAN».

Un journal turc, the Hurriyet Daily News, a cité un diplomate militaire anonyme d'un État membre de l'OTAN déclarant «le propre commandement et système de contrôle de l'OTAN qui 'écrase' les données des réseaux alliés est beaucoup plus important qu'un système chinois de défense aérienne en Turquie.»

«Il n'y a pas de place pour la Chine dans ce système critique», a dit l'officiel. «Nous ne souhaitons pas voir un virus dans un système complexe.»

Les responsables américains et de l'OTAN se sont fait entendre sur la décision de la Turquie. L'ambassadeur américain, Francis Ricciardone, a déclaré aux journalistes le 24 octobre que les États-Unis ont ouvert un dialogue avec la Turquie au sujet de ces questions, a rapporté Reuters.

La Turquie est désormais revenue sur sa décision d'acheter des SAM chinois. Le 8 novembre, le ministre turc de la Défense, Ismet Yilmaz, a demandé de nouvelles offres de contrat.

«S'il y a une impasse avec le premier offrant, nous passerons au deuxième», a-t-il déclaré, a rapporté Reuters. «Nous avons dit de prolonger la validité de vos offres, c'est ce que nous avons demandé.»

La Turquie va probablement maintenant choisir un système de défense antimissile venant d'un pays autre que la Chine. Si l'affaire des SAM chinois s'était conclue, cela n'aurait pas été le premier achat par la Turquie de systèmes de missiles chinois.

La Turquie a dévoilé plusieurs systèmes de missiles chinois lors de son défilé le 30 août 2009, le Jour de la Victoire. Ils comprenaient des lourds lance•-missiles de longue portée B-6111 de Chine, et  des WS-2 LMR de longue portée (lance-roquettes multiples).

Version originale : NATO Shuns Turkey’s Chinese Missiles Over Security Concerns

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