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Le début de la vaccination contre la grippe saisonnière

Écrit par Ivo Paulovic, Epoch Times
24.11.2013
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  • Le 9 octobre, le ministère des Affaires sociales et de la Santé a lancé la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière, en insistant sur les populations à risque. (AFP PHOTO/DENIS CHARLET)

L’hiver apporte son lot d’inconvénients. C’est le cas de la grippe saisonnière qui touche des millions de personnes chaque année en France. Considérée comme grave et ayant causé 153 décès l’année dernière, son origine virale rend inefficaces tous les traitements par antibiotiques, et de nombreuses personnes se contentent d’un temps de repos au lit.

Les recommandations du ministère de la Santé sont en faveur d’une vaccination préventive, mais plusieurs controverses sont apparues sur son efficacité. C’est peut-être pour cela que pour la quatrième année consécutive le taux de vaccination dans la population est en baisse. Jusqu’au 15 novembre, les médias relayaient pourtant le slogan «La grippe, ce n’est pas rien, alors je fais le vaccin» pour rétablir la confiance dans la vaccination et ainsi améliorer la couverture vaccinale des personnes à risque. La fabrication de tels vaccins est techniquement difficile et onéreuse, ainsi les experts chiffrent le coût de la grippe à 200 millions d’euros pour l’assurance maladie.

Un vaccin controversé

Sur le site internet du ministère des Affaires sociales et de la Santé, certains professionnels de la santé admettent une efficacité qui peut sembler «faible» chez les personnes vaccinées. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) détermine les souches de la grippe à risque qui risquent d’émerger en cas d’épidémie. Les laboratoires fabriquent ensuite des vaccins qui sont efficaces contre ces souches, mais si les souches qui déclenchent les épidémies sont différentes, les vaccins fabriqués n’apportent aucune protection.

Les vaccins contre la grippe contiennent de l’ovalbumine et des protéines d’œuf de poulet. Ceux-ci y sont présents à cause du procédé de fabrication qui consiste à combiner plusieurs souches de virus dans un œuf de poule pour les multiplier. Y sont ajoutées d’autres souches issues de l’ingénierie génétique, le tout est désactivé avec du formaldéhyde, très toxique ou du propiolactone potentiellement cancérigène.

L’opinion publique se montre alors réservée. D’après un sondage BVA pour l’assurance maladie, 25 % des Français se font vacciner contre la grippe saisonnière. Cependant, 80 % pensent que le vaccin peut être mal toléré; 59 % pensent qu’il peut présenter des risques pour la santé ; 30 % ne voient pas son utilité et 21 % le considèrent même plus dangereux que la grippe. La protection des autres est un argument valable pour la vaccination, où 55 % des personnes interrogées considèrent que se protéger soi-même pour protéger les autres est un argument en faveur de la vaccination. L’argument d’autorité touche 36 % des personnes qui considèrent le conseil d’un médecin comme un élément déclencheur pour se faire vacciner.

Une peur de l’épidémie surévaluée?

La plus grande pandémie de tous les temps «la grippe espagnole» de 1918 est souvent citée en exemple pour montrer les effets désastreux d’une épidémie de grippe. Évaluée à 30 millions de morts de par le monde et à 100 millions si on ajoute les désinformations de la propagande des États en guerre, c’était une épidémie survenue après 4 ans de guerre mondiale, dans des populations affaiblies et stressées. D’origine animale, puis répandue de Chine à travers les États-Unis de par le monde, la grippe espagnole a été contestée dès 1920 par Chas M. Higgins qui décrit la prétendue pandémie comme une campagne expérimentale de vaccination sur des milliers de soldats, qui aurait mal tournée.

Aujourd’hui, la grippe saisonnière tue 320 fois moins de personnes que la consommation d’alcool et elle fait partie des maladies les plus communes en Europe. Cependant, les laboratoires pharmaceutiques français sont à la pointe de la recherche sur les médicaments et occupent la première place mondiale dans ce domaine. Environ 90 % des vaccins sont fabriqués en Europe et une bonne partie en France, dont le marché est le deuxième plus grand au monde en volume de médicaments consommés (source IMS-HEALTH 2009).

La France est aussi le pays qui dépense le plus pour l’achat de médicaments par habitant. Le marché des vaccins a représenté en 2005, 350 millions d’euros avec 11 millions de vaccins antigrippe vendus. Pour assurer un roulement des fonds et pour pouvoir investir 25 % des bénéfices des ventes pour la recherche et le développement, les laboratoires ont besoin de partenaires solides.

Durant l’hiver 2009-2010, la France avait commandé 94 millions de doses de vaccins contre la grippe A, ce qui a résulté par une campagne médiatique sans précédent, 6 millions de personnes vaccinées, 16 millions de doses offertes à l’OMS, 19 millions de doses périmées incinérées et 300 000 doses revendues au Qatar, pour un coût total de 400 millions d’euros pour l’État.

Des chiffres qui tournent en dérision quand on constate que le remède le plus communément admis comme efficace contre la grippe est un bon bouillon de poulet et quelques jours de repos (NDLR Excepté bien sûr pour les personnes à risque devant suivre un suivi médical).

 

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