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Que connaissions-nous de Nelson Mandela?

Écrit par Laurent Gey, Epoch Times
11.12.2013
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Quelques jours avant sa mort, Nelson Mandela échangeait encore des leçons de vie avec ses proches. D’après sa fille Makaziwe Mandela, «à la fin, alors même qu’il pouvait peu parler, il nous donnait des leçons de patience, d’amour et de tolérance». Aucun récit ne peut raconter entièrement l’histoire d’une vie qui a duré 95 ans, d’autant plus, celle d’un homme devenu une légende planétaire pour sa lutte pacifique contre l’injustice, le racisme et pour la liberté.

Tout au long de ses combats politiques et à sa sortie de prison en 1990, il a toujours refusé d’être pris pour un «sauveur» préférant mettre en avant le leadership collectif lorsque les médias l’adulaient comme un demi-dieu. Il disait avoir survécu aux 26 années de prison en «regardant à l’intérieur» et c’est ce qui l’a guidé pour réconcilier le peuple africain de souche avec les Afrikaners étrangers.

Cette posture a contribué à installer la paix dans le pays plutôt que la guerre, même si sa présidence entre 1994 et 1999 n’a pu résoudre les problèmes de pauvreté et d’emploi que connaît encore aujourd’hui l’Afrique du Sud.

On prend cependant la mesure de ce que l’Afrique du Sud a réalisé en comparant les conséquences des conflits politiques et culturels comme le génocide au Rwanda en 1994 ou aujourd’hui ceux se déroulant en Syrie ou en Centrafrique. Si les dirigeants de ces pays avaient adopté une approche pacifique de réconciliation, les dommages envers la population civile auraient été moindres.

Aujourd’hui, lorsque la presse revient sur la façon dont Nelson Mandela a guidé une société au bord de l’explosion à cause du racisme vers une issue pacifique, ce qui en ressort, c’est le portrait d’un homme qui, à l’image d’un pays en crise, a lutté sans transiger pour accéder à sa liberté. Après sa sortie de prison, Nelson Mandela s’étant entendu dire: «Eh bien maintenant vous êtes libre!», avait répondu: «Non, nous avons été libérés, pour devenir libres».

Il est intéressant de savoir que pendant tout son parcours politique et sa lutte contre la ségrégation raciale, Nelson Mandela s’est fortement inspiré de la doctrine de Gandhi sur la non-violence. Il lui rendra d’ailleurs hommage tout au long de sa vie. À l’image de l’homme devenu une icône du pacifisme et la réconciliation dans un pays au bord de l’implosion, son combat pour la liberté a résonné comme un combat universel de l’homme face à l’injustice et pour sa propre liberté. Selon Nelson Mandela, nous ne sommes pas vraiment libres si nous privons quelqu’un d’autre de sa liberté, l’opprimé et l’oppresseur étant alors tous deux dépossédés de leur humanité.

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