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Des scientifiques annoncent que les preuves du bien-fondé du vaccin contre la grippe sont partiales

Écrit par Rosemary Byfield, Epoch Times
06.02.2013
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  • Un membre du service public de santé vaccine contre la grippe dans un centre médical à Cockermouth, Angleterre le 25 novembre 2009. Un nouveau rapport met en garde, affirmant que l'efficacité du vaccin contre la grippe saisonnière a été surestimée. (Christopher Furlong/Getty Images)

 

Tandis que les personnes âgées et vulnérables reçoivent gratuitement le vaccin contre la grippe saisonnière, des scientifiques aux États-Unis mettent en garde, affirmant que les tests sur l'efficacité des vaccins contre la grippe a été surestimée. 

Un rapport passant en revue les effets du vaccin contre la grippe, sur les quarante-cinq dernières années, a révélé qu'il n'y a pas de preuve cohérente qu'il protège les personnes âgées.

Les experts s'inquiètent, car les études précédentes n’ont pas été correctement menées et contiennent deux défauts majeurs engendrant un résultat statistique imprécis.

«La plupart des études existantes ont été utilisées comme éléments de preuve mais sont ‘biaisées’», affirme dans un courriel le docteur Alfred Sommer, président du Groupe consultatif d'Experts (GCE), «Les personnes hospitalisées ou décédées sont inévitablement plus susceptibles de n'avoir pas été vaccinées. Cela a été interprété comme signifiant que la vaccination protège les habitants de ces complications.»

«Il y a un problème sous-jacent dans l'élaboration de cette hypothèse causale», explique le docteur Sommer, qui est professeur d'épidémiologie, d'ophtalmologie et de santé à l'École d'Hygiène et de Santé publique de l'université Johns Hopkins.

De nombreuses études sur différents traitements non liés à la grippe montrent que les personnes ayant été vaccinées ont toujours une meilleure santé que celles qui ne sont pas vaccinées, «même si ce n'est qu'un placebo», explique-t-il.

«Ceux qui ont une bonne santé cherchent toujours à avoir un comportement plus sain, bien que nous ne sachions pas toujours pourquoi.»

Alfred Sommer a précisé que dans de nombreuses études, il y a aussi un deuxième problème: elles ont utilisé le fait qu'il y ait une modification des anticorps chez les patients vaccinés pour définir le succès du vaccin.

«Nous savons maintenant et tout le monde est d'accord pour le dire que l'effet de la vaccination au niveau des anticorps n'est pas un bon critère.».

«Si on exclut ces deux analyses, il ne reste pas beaucoup de preuves pour dire que la vaccination antigrippale est aussi efficace qu'elle était censée l'être.»

Le nouveau rapport, The Compelling Need for Game Changing Influenza Vaccines, dirigé par le Centre universitaire du Minnesota pour la Recherche sur les Maladies infectieuses et la politique de santé, montre que, depuis le début de la recherche dans les années 1940, les études menées sur l'effet du vaccin contre la grippe, chez les adultes en bonne santé, déclaraient une efficacité de 70 à 90%.

«Le problème avec ces statistiques», précise l'auteur principal, le docteur Michael Osterholm dans un communiqué, «est que la plupart des données à partir desquelles ces pourcentages sont dérivées proviennent d'études basées sur une méthodologie qui n'est pas optimale et des résultats cliniques mal définies».

Il a ajouté que les études faites sur la base d'une méthodologie optimale n'ont pas trouvé le même niveau de protection pour les vaccins actuels.

Le rapport a constaté que dans le cadre d'un effort pour réduire la grippe et la mortalité qui lui est liée, au cours des trente dernières années, les changements de politique générale allant vers une recommandation universelle pour la vaccination contre la grippe étaient «souvent basés sur un jugement professionnel et pas sur des données scientifiques».

Selon Alfred Sommer, «La croyance largement répandue que les vaccins antigrippaux actuels sont très efficaces, même pour les personnes âgées, a conduit à l'impulsion restreinte ou au soutien du public pour investir dans le développement d'un vaccin plus efficace».

Sommer aimerait voir «plus d'énergie, de priorité et de financement dans  le développement d'un vaccin radicalement différent».

Les chercheurs invitent pourtant les gens à se vacciner contre la grippe. «Les vaccins actuels sont ce qu'il y a de mieux dans la prévention de la grippe saisonnière,» avance M. Osterholm.

La docteur Clare Gerada, présidente du Collège Royal des Médecins de médecine générale a déclaré dans un courriel que les vaccins contre la grippe peuvent prendre plusieurs mois avant d’être finalisé, alors chaque pays doit souvent se référer aux souches du virus de la grippe qui circulent dans le monde et prendre des décisions statistiques sur le type de vaccination contre la grippe à mettre en production dans leur propre pays.

Insister sur la conformité d'un vaccin plus efficace soulève des problèmes. «Le vaccin est parfaitement sûr et nous protège contre des complications sérieuses, y compris la mort» a-t-elle dit.

«Je n'insisterai jamais assez sur combien il est important de se rappeler que la grippe est mortelle. J'exhorte, tous ceux qui ont un risque plus élevé de développer des complications, de se faire vacciner.»

Le docteur Gerada met également l'accent sur le fait que le vaccin contre la grippe ne donne pas la grippe, car il ne contient pas la partie «active» du virus nécessaire à une contamination, elle protège uniquement.

Le vaccin stimule le système immunitaire pour qu'il produise des anticorps qui attaquent le virus de la grippe, selon le site du Service de Santé Publique (NHS).

Dans un courriel, un porte-parole du ministère de la Santé a déclaré que le gouvernement a entrepris un examen détaillé sur l'efficacité du vaccin contre la grippe.

«Il ne fait aucun doute que le programme contre la grippe sauve des vies.»

«Nous avons fortement encouragé les scientifiques et l'industrie du vaccin dans leurs efforts pour développer de nouveaux vaccins plus efficaces contre la grippe et n'acceptons pas que ces efforts soient démontés».

L'Agence pour la Protection de la Santé a récemment rapporté que 74% des personnes de plus de 65 ans, en Angleterre, avaient reçu le vaccin contre la grippe saisonnière en 2011/2012, une légère augmentation  au regard de l'exercice précédent.

Version anglaise: Scientists Warn Evidence for Flu Vaccine Is ‘Biased’

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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