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L’interdiction de fumer réduit le nombre d’accouchements prématurés

Écrit par Naveen Athrappully, Epoch Times
12.03.2013
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  • Photo prise le 12 octobre 2007, montrant des cigarettes écrasées dans un cendrier, à la foire du livre de Francfort, en Allemagne. (John MacDougall/AFP/Getty Images)

Une étude récente réalisée en Flandre en Belgique, par l’Université d’Hasselt a démontré que l’interdiction de fumer dans les lieux publics contribuait à réduire les accouchements prématurés. Un bébé est considéré prématuré s’il naît avant 37 semaines de gestation. L’étude publiée sur le site web du British Medical Journal a analysé plus de 606.707 naissances entre 2002 et 2011.

La recherche a porté sur l’impact de la législation anti-tabac introduite en trois phases en Belgique. La première interdiction en janvier 2006, concernait les places publiques et les lieux de travail. Puis en 2007, l’interdiction s’est étendue aux restaurants et finalement, en janvier 2010, aux bars servant de la nourriture. Tous les bébés vivants et issus d’une naissance unique, nés entre 24 et 44 jours avant terme sont pris en compte par cette étude.

Les auteurs de l’étude ont déclaré: «Nous avons trouvé des diminutions des risques de naissances prématurées dès l’instauration de l’interdiction de fumer et à chacune des étapes de son application. Il n’y avait pas de tendance particulière dans les années ou les mois précédents l’interdiction. Nous avons observé un changement notable du risque d’accouchements prématurés spontanés de  -3.13% au 1er janvier 2007, et une réduction de 2.65% après le 1er janvier 2010. Ces changements ne pouvaient pas être expliqués par des facteurs personnels, des facteurs temporels ou liés à la population …»

«Notre étude montre un effet significatif de réduction des risques d’accouchements prématurés liés aux interventions successives visant à  restreindre le tabagisme de la population. Cette découverte n’est pas définitive mais elle confirme l’idée que l’interdiction de fumer présente des intérêts sur la santé publique dès le plus jeune âge». La réduction du taux de prématurés suit les trois phases de l’interdiction. Quoiqu’il en soit, cela correspond à une chute de six prématurés toutes les 1.000 naissances.

Il est bien connu que fumer ou inhaler de la fumée a des effets néfastes sur une femme enceinte et sur le fœtus  pouvant réduire le poids du nouveau-né ou écourter la grossesse. Mais les effets de l’interdiction publique de fumer n’avaient pas été reconnus jusqu’à présent.

L’interdiction de fumer a également des effets notables sur la société. Selon Reuters, «Une étude anglaise publiée le mois dernier a démontré que l’application des interdictions de fumer là-bas a fait chuter de façon rapide et spectaculaire le nombre d’admissions d’enfants souffrant de crises d’asthme dans les hôpitaux. Et les recherches publiées en 2009 ont également établi que l’interdiction de fumer dans les lieux publics en Angleterre a fait chuter de manière rapide et significative le nombre de crises cardiaques, économisant au National Health Service 9.8 millions d’euros (13.1 million de dollars) dès la première année».

Quelques précisions concernant le tabac

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, le tabac tue déjà près de 6 millions de personnes par an dans le monde. En 2030, si les tendances actuelles se poursuivent, il est prévu que le tabac tuera 8 millions de personnes par an.

Plus de 25% des décès aux États-Unis sont attribués au tabac. Dans le monde entier, plus de 600.000 non-fumeurs meurent chaque année d’être exposés passivement à la fumée. Prés d’un tiers de ces victimes sont des enfants. La fumée de tabac contient plus de 4.000 produits chimiques, dont 250 sont connus comme étant nocifs pour la santé humaine et plus de 50 sont reconnus cancérigènes. Dans le monde une personne meurt du tabac toutes les 8 secondes.

Version en anglais: Smoking Bans Reduce Pre-Term Delivery Proves Study

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