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«Allergie, j’agis!»

Écrit par Catherine Keller, Epoch Times
18.03.2013
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  • Dès le 19 mars, www.allergiejagis.org sera accessible aux jeunes qui pourront s'informer et dialoguer. (association Asthme & Allergies)

La journée française de l’allergie se déroulera le 19 mars 2013. Ce sera aussi le début d’une campagne de sensibilisation visant les adolescents, nommée Allergie, j’agis!, et le lancement d’un nouveau site destiné particulièrement aux adolescents souffrant d’allergies.

Le site traitera de sujets tels que les symptômes et leurs conséquences, les facteurs de risques, les traitements, les mesures d’éviction, etc. Ce sera l’occasion pour les jeunes de poser leurs questions en ligne à des allergologues et psychologues qui répondront en direct les 19 et 20 mars.

Jusqu’à la fin juin, des kits d’information pédagogique seront distribués dans les lieux où les jeunes sont présents, et du 28 au 30 juin, l’association Asthme & Allergies, en collaboration avec les allergologues, animera un stand de prévention et d’information au sein du village santé du festival Solidays à Paris.

L’allergie, une maladie chronique

L’allergie est malheureusement très fréquente, particulièrement parmi la population jeune qui est plus sensible aux pollutions, qu’elles soient aériennes, alimentaires ou de contact. L’association Asthme et Allergies affirme qu’une personne sur trois née après 1980 est allergique! Concernant l’asthme, seuls trois adolescents sur dix suivraient correctement leur traitement. Cela entraîne des complications qui ont pour conséquences un absentéisme scolaire et parfois nécessitent le recours aux soins d’urgence suivis ou non d’une hospitalisation.

Par peur d’être catalogués, quatre adolescents sur dix n’osent pas dire qu’ils souffrent d’une allergie alimentaire, ce qui leur simplifierait pourtant la vie. Un bon suivi empêche de graves complications pouvant entraîner un frein au développement de l’enfant, voire la mort pour les cas les plus graves. En suivant les consignes, le jeune peut vivre une vie tout à fait épanouie, même s’il n’est pas facile d’accepter certaines limites.

Madame Epstein, médecin allergologue, constate que les jeunes qui souffrent d’allergies graves sont à l’écoute mais, bien qu’ils comprennent leur traitement et les consignes de prévention, ils ont parfois des difficultés à les respecter.

Une sensibilisation n’est pas une allergie

Madame Epstein explique également que pour diagnostiquer une allergie, il faut considérer plusieurs points. On commence par des tests cutanés. «Ce n’est pas parce qu’un test se révèle positif que la personne est allergique. On peut être sensible à un produit et ne jamais déclencher une allergie pour ce même produit», dit-elle.

«Pour diagnostiquer une allergie, il faut un faisceau d’arguments concordants par exemple: si une personne a des symptômes au printemps et des tests positifs aux pollens, tout est concordant. Par contre, si elle est gênée toute l’année et qu’il n’y a de tests positifs que pour les pollens, il faut chercher autre chose». Pour prouver la relation entre un test positif et les symptômes présentés, on peut recourir à des tests de provocation par voie nasale ou conjonctivale, explique le docteur Epstein.

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