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Turquie: une course contre la montre pour accueillir les Jeux Méditerranéens

Écrit par Emel Akan, Epoch Times
24.03.2013
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  • Simulation informatique du stade principal d’athlétisme, capable d’accueillir 25000 spectateurs, à Mersin. (Document de presse)

La Turquie entame la fin de sa course contre la montre  pour organiser de l’un des plus grands événements sportifs d’Europe.

Voilà plus d’un an que les Jeux Méditerranéens ont été adjugés à la ville de Mersin en Turquie, malgré la controverse. Désormais, à quelques mois de la cérémonie d’ouverture, les autorités se voient confrontées aux spéculations soutenant que les installations ne seront jamais terminées à temps.

«Le processus de préparation qui prend normalement 7 ans a été comprimé en 18 mois», a déclaré le ministre des Sports, Suat Kilic, sur son site officiel. Mais il est confiant, de même que l’ensemble des fonctionnaires  turcs: «Nous allons le faire. Il n’y a aucun doute.»

Le gouvernement turc a tout donné pour accueillir ces jeux, qui sont considérés comme primordiaux pour le prestige de Mersin et celui de la nation. Les autorités espèrent que la réussite des Jeux Méditerranéens renforcera la candidature d’Istanbul pour les Jeux Olympiques de 2020.

Les Jeux Méditerranéens sont supervisés par le Comité international olympique et ont eu lieu tous les quatre ans depuis 1951. 4 000 athlètes provenant de 24 pays sont attendus en juin 2013, pour participer à 32  disciplines sportives différentes, avec notamment les disciplines paralympiques.

Au départ, en 2007, les villes grecques de Volos-Larissa avaient reçu l’honneur de pouvoir organiser les Jeux Méditerranéens, mais du fait de problèmes financiers insurmontables, surgis en 2011, elles ont perdu ce privilège. La décision  (alors controversée) du Comité international olympique a fait de Mersin la nouvelle ville d’accueil.

 

Les défis que doit relever la ville sont impressionnants, en tout onze nouvelles structures, dont un stade ayant la capacité d’accueillir 25 000 personnes, une salle pouvant accueillir 7 500 spectateurs, un court de tennis pour 3 000 personnes, une piscine olympique, deux gymnases de volley-ball de 1  000 places, un terrain de pétanque, des installations de tir et de canoë, ainsi qu’un complexe touristique capable d’héberger 3 500 personnes.

Enfin, il faut aussi prendre en considération les rénovations des installations existantes et des routes.

«Toutes ces constructions seront achevées pour  ce mois de mars 2013 et les essais débuteront en mai. Nul besoin d’être inquiet à ce sujet», a déclaré le responsable en chef des Jeux, Bekir Korkmaz.

  • Photographie du stade principal de Mersin en construction. (Epoch Times)

Korkmaz est un administrateur expérimenté, ayant dirigé en 2011 les Jeux d’hiver interuniversitaires en Turquie, à Erzuzum. Selon l’agence de presse Dogan News Agence, ce n’est que tout récemment qu’il est entré en fonctions pour remplacer un prédécesseur ayant démissionné sous la pression.

Korkmaz a déclaré à Epoch Times: «Le délai très court pour accueillir les jeux a évidemment eu un impact négatif. Mais nous ne ressentons aucune pression, nous sommes très confiants. La Turquie est un pays très capable».

Selon son adjoint Muhammed Adak, les récentes spéculations quant à savoir si oui ou non le pays serait capable de relever un tel défi ont finalement été une véritable aubaine: «Ces spéculations ont accru la popularité des jeux et créé une publicité gratuite», a-t-il déclaré à Epoch Times, niant les préoccupations récentes concernant la construction du grand stade.

Les autorités estiment qu’en juin devraient parvenir non moins de  40 000 touristes, 20 0000 spectateurs en tout pour regarder les jeux. Bien que le thème des cérémonies d’ouverture et de fermeture n’ait pas encore été choisi, les préparatifs vont bientôt démarrer: «Nos cérémonies seront plus originales que celles de Londres», a rajouté Korkmaz.

Trois mille personnes vont travailler ensemble pour ces cérémonies. L’organisation des jeux mobilise en tout 15 000 personnes. Selon Korkmaz, le gouvernement turc a alloué 180 millions de livres turques (75 millions d’euros) pour organiser l’évènement.

Le chef des Sports de Mersin, Ilhami Koc, a déclaré que le gouvernement avait  avancé environ 400 millions de livres turques (165 millions d’euros) pour la construction et la rénovation des sites, estimant que, pour tenir les délais, 5 000 ouvriers et ingénieurs y travaillaient actuellement, sept jours par semaine, 24h sur 24.

Version en anglais: Turkey Racing the Clock With Mediterranean Games

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