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Une étude NASA montre la prolifération de la végétation en Arctique en raison du réchauffement climatique

Plus de verdure en Arctique: Une étude NASA a révélé que le continent s’est verdit au cours des 30 dernières années

Écrit par Jack Phillips, Epoch Times
25.03.2013
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  • L’Arctique est de plus en plus verdoyant : des éleveurs en motoneige rassemblent les rennes, près d’une ferme dans Lovozero, le 16 février 2010. Cependant les hivers doux de ces dernières années ont contraint ces éleveurs de l’extrême nord de la péninsule de Kola à retarder de quelques mois le retour de leurs troupeaux de rennes de la vaste toundra. (Alissa de Carbonnel/AFP/Getty Images)

Des chercheurs ont annoncé cette semaine que depuis 1982, l’augmentation des températures et le rallongement des saisons de croissance ont permis à la végétation de pousser là où jusqu’alors s’étendait la toundra arctique.

Au cours des 30 dernières années, on a aperçu en Arctique – soit 402 à 692 km plus au nord que d’habitude – des arbustes et de grands arbres propres aux zones climatiques tempérées, apprend-on dans une étude effectuée par une équipe de scientifiques de la NASA ainsi que de chercheurs de différents pays du monde. L’étude a été publiée dans le magazine Nature Climate Change.

«Les latitudes plus au nord se réchauffent. Les banquises des eaux arctiques se rétrécissent, tout comme se raccourcit la durée de la période où le continent est sous le manteau de neige. La saison de la croissance s’allonge et les plantes poussent davantage», explique dans le communiqué officiel de la NASA Ranga Myneni du département Terre et Environnement de l’université de Boston. «Dans le nord, dans les régions arctique et boréale, les caractéristiques des saisons changent. Cela conduit à de grandes perturbations pour les plantes et des écosystèmes qui y sont liés.»

Les chercheurs ont observé de larges pans de «végétation vigoureusement fertile» couvrant environ un tiers du paysage dans le nord de notre planète. Une surface presque aussi grande que la superficie des États-Unis sans compter l’Alaska, selon le communiqué.

«C’est comme si Winnipeg, dans le Manitoba, descendait au niveau de Minneapolis – Saint Paul en seulement 30 ans», s’enthousiasme Compton Tucker, co-auteur de l’étude et chercheur au laboratoire Goddard Space Flight Center de la NASA.

Sur le terrain, le verdissement des forêts boréales est un phénomène plus important en Asie et en Europe qu’en Amérique du Nord.

«Cela déclenche un cycle de renforcement positif entre, d’une part, le réchauffement et, d’autre part, le rétrécissement de la banquise et la fonte du manteau de neige. Nous appelons cela l’effet de serre amplifié», explique Myneni. «L’effet de serre peut être amplifié davantage à l’avenir, au fur et à mesure du dégel des sols dans le nord. Cela libérera des quantités potentiellement importantes de dioxyde de carbone et de méthane».

Les données utilisées dans cette étude proviennent des radiomètres à très haute résolution de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) montés sur les satellites gravitant dans l’orbite polaire.

«Nous avons constaté, dans la zone boréale, une croissance végétale plus soutenue sur la période de 1982 à 1992 que de 1992 à 2011. En effet, des restrictions d’eau ont survenu dans les deux dernières décennies de la période étudiée», décrypte dans le communiqué Sangram Ganguly, co-auteur de l’étude et chercheur au Bay Area Environmental Research Institute et aulaboratoire d’Ames de la NASA.

Version en anglais: Arctic Gets Greener Due to Climate Change: Study

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