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Rencontre avec un passionné de motos anciennes en Mayenne

Écrit par Frédérique Privat, Epoch Times
25.03.2013
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  • Patrick Denis est devant son atelier, sur une Harley. (Frédérique Privat, Epoch Times)

Nichée au cœur d’un verger en pleine région mayennaise, la maison de Patrick  est comme beaucoup dans le coin une ferme reconvertie en habitation. Cette maison ne loge plus seulement des hommes et des animaux domestiques, on y trouve maintenant de drôles de machines, toutes plus rutilantes et étonnantes les unes que les autres.

Patrick Denis est un passionné de motos, plus précisément de motos anciennes, qui sont pour lui «comme un aimant car elles ont toutes un style différent». «Elles n’ont pas les mêmes finitions que les nouveaux modèles!», a t’il ajouté.

Cette passion l’a pris lorsqu’il était jeune, d’abord avec les vélos, puis avec les motos qu’il retapait le mercredi entre 2 jours d’école. Aujourd’hui, Patrick parcourt les «bourses à motos» et garde le contact avec d’autres passionnés du motocycle en vue d’échanges ou d’achats de pièces, parfois rares dans le cas de certains vieux modèles. Des passionnés qui se comptent par milliers au regard des nombreux sites dédiés à l’histoire de la moto. Pour sa génération, internet est quelque chose d’abstrait, alors Patrick préfère voir et toucher ses modèles, discuter avec ses interlocuteurs, échanger des idées, notamment sur des réparations à faire sur de nouveaux modèles à restaurer.

Car Patrick est avant tout un restaurateur de motos anciennes. Il récupère des épaves à qui il redonne progressivement vie pour «leur donner une 2ème santé». Pour lui de tels modèles n’ont pas de prix, le temps et l’argent étant variable non négociable quand il s’agit d’une passion. Pour le modèle de l’ancienne marque Automoto, il a fallu par exemple travailler 3 mois dessus, avec les difficultés de trouver le bon type d’allumage compatible avec un moteur Aubier et Dune.

  • Patrick Denis dans son atelier: il redonne vie à une PUNCH 150TL de 1951. (Frédérique Privat, Epoch Times)

Ce spécialiste dit ne pas avoir de marque favorite, mais plutôt de préférer les modèles de la période d’avant et d’après-guerre, allant des années 30 aux années 60. Selon lui, cela compte pour «le plaisir de les conduire après les avoir remises à neuf, mais avant tout pour le plaisir de discuter avec ‘les anciens’, de chercher les solutions à une panne, de fouiller à droite à gauche pour trouver la pièce compatible». Quant à les vendre, Patrick n’y pense pas, tant il est attaché à des modèles symboles d’une certaine époque.

Il ne rechigne pas cependant à exposer ses motos, dans les fêtes ou expositions locales, telle que la fête annuelle paysanne de la région de Mayenne au cours de laquelle ses modèles se tiennent aux côtés d’anciens tracteurs et engins agricoles datant d’avant l’époque moderne. Des belles machines qui ont pu être admirées en août dernier dans la ville de Bais, en présence de l’actuel ministre délégué de l’Agro-alimentaire, Guillaume Garrot, anciennement député de la Mayenne, revenu à cette occasion dans son fief et accompagné de la députée-maire Sylvie Pichot.

Au cœur de cette passion, Patrick a également un rêve, partir aux États Unis et prendre la route 66 sur une ancienne Harley Davidson comme son idole, le chanteur Johny Halliday. Un rêve qu’il poursuit comme de nombreux nostalgiques des anciennes motos, à une époque où les machines électroniques et informatiques éloignent les contemporains de la fiabilité de la mécanique.

 

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