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Paysage agroalimentaire de France

Écrit par Géraldine Fornès, Epoch Times
27.03.2013
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  • Ouvrière d’une usine de conditionnement de petit pois Bonduelle dans la région du nord Pas de Calais à Estrées. (AFP PHOTO/Philippe Huguen)

L’agriculture et les industries alimentaires sont un atout pour la France et font d’elle l’un des plus grands pays producteurs et exportateurs agroalimentaires de la planète. La France est le premier producteur agricole européen avec un chiffre d’affaires de 67 Md d’euros, soit 18% de la production de l’Union Européenne en 2010.

La France est également le quatrième exportateur mondial de produits agricoles (produits de la terre) avec 47.2 Md d’euros de ventes à l’international, soit plus de 6% de part de marché, et quatrième exportateur mondial de produits agroalimentaires (produits alimentaires transformés) avec 31.4 Md d’euros de chiffre d’affaires à l’export pour les industries alimentaires(1). Dans cette industrie, plusieurs acteurs et plusieurs métiers sont présents et différents moyens de production sont mis en place pour façonner le paysage agroalimentaire français.

Une industrie agroalimentaire puissante

Les industries agroalimentaires dont la principale fonction est la transformation des produits de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche en aliments et boissons pour l’homme ou l’animal, réalisent un peu plus de 12% de la valeur ajoutée de l’industrie française. Elles emploient près de 560.000 personnes et réalisent 29 Md d’euros de valeur ajoutée. Ces résultats globaux la situent dans le trio de tête européen entre l’Allemagne et le Royaume-Uni.

C’est ainsi que la branche agroalimentaire en France devance des activités industrielles de premier plan comme la métallurgie, la construction automobile, l’aéronautique et la chimie. D’un point de vue opérationnel, en excluant l’industrie du tabac, des charcuteries, boulangeries et pâtisseries artisanales, l’industrie agroalimentaire repose sur un peu plus de 12.000 entreprises, emploie 415.000 salariés et a dégagé un chiffre d’affaires d’un peu plus de 157 Md d’euros en 2011 pour une valeur ajoutée de l’ordre de 26 Md d’euros.

  • Paysage de la production agricole de petits pois pour le groupe Bonduelle à Esmery-Hallon près de St Quentin. (AFP PHOTO/Philippe Huguen)

L’industrie française des produits agricoles transformés se distingue de ses voisines européennes grâce à sa place dans la transformation des produits de l’élevage. Avec 36% du total des entreprises, l’activité de première et deuxième transformation de la viande et du lait rassemblent 46% de l’emploi total et le tiers environ de la valeur ajoutée et des exportations directes.

L’industrie des boissons et les nombreuses activités rassemblées dans les «autres industries alimentaires» telles que les boulangeries et pâtisseries industrielles, les biscuiteries et biscotteries, les sucreries, les chocolateries et confiseries etc. en constituent les autres pôles majeurs. Elles regroupent 42% des entreprises, 35% des salariés et du chiffre d’affaires tout en réalisant près de la moitié de la valeur ajoutée totale.

Un secteur d’activité porté par un peu plus de 3.000 entreprises d’au moins 20 salariés

En dépit de la multitude des acteurs, un peu plus de 90% du chiffre d’affaires et 95% de la valeur ajoutée de l’industrie agroalimentaire sont actuellement réalisés par 3.000 entreprises d’au moins 20 salariés ou réalisant plus de 5 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Les organismes de statut coopératif (11% des unités travaillant dans l’industrie agroalimentaire) sont surtout très présents dans la vinification et, à un moindre degré, dans l’alimentation animale, la transformation de fruits et légumes et l’industrie laitière. Les coopératives sont à l’origine d’environ 7% de l’emploi et 9% du chiffre d’affaires des entreprises considérées.(2)

A la rencontre d’un grand groupe agroalimentaire

Pour le groupe Bonduelle, les choses sont claires: «l’avenir est aux légumes». Son Président Directeur Général, Christophe Bonduelle, représente la 6ème génération. Comment le groupe a-t-il évolué depuis, quelle est son actualité, quel est son corps de métier? Autant de questions auxquels nous allons vous apporter quelques réponses. En 1853, Louis Bonduelle se lance dans l’industrie agroalimentaire. Les générations se suivent et les activités initiales telles que la distillerie, la sucrerie, et la fabrication de levure évoluent. En 1926, débute l’activité de la conserverie de légumes avec la première campagne des «petits pois». Le développement rapide de cette nouvelle activité est couronné par un grand succès populaire avec l’inimitable mélange «petit pois - carotte». En 1968, l’entreprise se développe dans les légumes surgelés et dans les années 90 dans les légumes frais. Parallèlement, Bonduelle a étendu ses activités à l’international, jusqu’à être représenté aujourd’hui dans plus de 80 pays. Le groupe a fait son entrée sur le second marché de la Bourse de Paris en 1998, s’affirmant comme un groupe d’envergure internationale, présent sur l’ensemble des technologies du légume élaboré, et reconnu par les consommateurs pour sa créativité et la qualité de ses produits.

En 2003, Bonduelle a fêté ses 150 ans dans l’agro-alimentaire et les 60 ans de la marque en 2007.

  • Un employé en pleine récolte de petits pois, dans les cultures de Bonduelle à Roupy, près de St Quentin. (AFP PHOTO/Philippe Huguen)

Avec un chiffre d’affaire de 1.767 millions d’euros, et 8.971 collaborateurs en équivalent en temps plein, Bonduelle est implanté dans 18 pays sur 58 sites industriels et sites d’autoproduction, avec 115.000 hectares cultivés par 3.500 planteurs. La marque est présente dans 80 pays du monde, sous les appellations Bonduelle et Cassegrain en France, et Arctic Gardens au Canada. On retrouve ces marques en conserve, en surgelé, aux rayons frais et traiteur. Au premier trimestre 2012-2013, il a fait preuve d’une croissance de 7,3% du chiffre d’affaires, soit un chiffre d’affaire s’établissant à 448,4 millions d’euros, contre 417,8 millions d’euros à la même période de l’exercice précédent.(3)

Empreinte dans le paysage agricole de France et développement durable

Lors des 15ème Journées de l’Agroalimentaire de Montpellier ce 14 mars 2013, un colloque sur le thème du développement durable a été tenu avec LRIA, Coop de France et la FFL et des étudiants de SupAgro. Tous étaient mobilisés autour des piliers du développement durable comme la gouvernance, la biodiversité, les ressources humaines. Pour l’exemple de Bonduelle, c’est le groupe qui fournit la semence après l’avoir sélectionnée en fonction de critères qualitatifs et garantie sans OGM.

Des questions fondamentales furent abordées dans ce colloque sur les enjeux du développement durable, les opportunités pour les entreprises,  le pilotage d’une démarche de développement et de la manière de communiquer autour du développement durable.

Y a-t-il une contradiction entre la produire de légumes issus de l’agriculture biologique respectueuse de son environnement et la production agroalimentaire de légumes cultivés à échelle industrielle dans une dynamique de rentabilité et de croissance? Le monde de la finance et mère Nature peuvent-il se confronter sans dommages et sans pertes sur les plates-formes boursières? Les réponses sont inscrites dans l’avenir et les priorités des futures générations.

Pour en savoir plus:

(1) www.agroalimentaire-lr.com

(2) www.ania.net

(3) www.bonduelle.fr/

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