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Le laboratoire antidopage de Rio se modernise à l’approche de la coupe du monde et des Jeux olympiques

Écrit par Ticiane Rossi, Epoch Times
29.03.2013
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  • Une banderole géante de 22.000 m2 étalée sur la pelouse du stade Joao Hevelange à Rio de Janeiro au Brésil, le 19 août 2012, dans le cadre de la préparation aux Jeux olympiques de 2016. (Antonio Scorza/AFP/Getty Images)

ITATIBA, Brésil – Les travaux de rénovation devraient commencer prochainement afin de moderniser l’unique laboratoire brésilien accrédité par l’Agence mondiale antidopage (AMA) dans le cadre de la préparation à la Coupe du monde de la FIFA de 2014 et aux Jeux olympiques d’été de 2016 qui se tiendront à Rio de Janeiro.

Le ministère des sports brésilien fait rénover le laboratoire LABDOP/LADETEC, ainsi qu’on appelle au Brésil le laboratoire de soutien au contrôle du dopage et au développement de la technologie. Une initiative menée dans le cadre de l’engagement pris par Rio de Janeiro lorsque la ville s’est portée candidate pour accueillir les Jeux olympiques d’été de 2016. Ce laboratoire, rattaché à l’Université fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ), est le premier laboratoire en Amérique latine reconnu par l’AMA.

«Ceci est l’un des legs les plus grands et les plus importants des Jeux olympiques et para-olympiques de Rio de 2016. Au fur et à mesure que les travaux avancent, nous avons également investi dans la durabilité avec un équipement neuf et un laboratoire d’analyse», explique Marcos Aurelio Klein, président de l’Autorité brésilienne de contrôle de dopage (ABCD). La création de l’ABCD a été, elle aussi, inclue dans l’engagement de Rio d’organiser les Jeux.

«Le budget des travaux s’élève à 80 millions [de reals], dont une partie a déjà été engagée en fin de l’année dernière. Les travaux sont déjà en cours», affirme M. Klein.

Selon Francisco Radler de Aquino Neto, coordinateur général de LABDO/LADETEC et professeur à l’UFRJ, le laboratoire est opérationnel depuis 1989 et a été accrédité par le Comité international olympique (CIO) en 2002. M. Neto affirme que les responsables de la FIFA ont également contacté le laboratoire au cours des dernières semaines en vue d’utiliser ses services pendant la Coupe du monde de 2014.

Des préparatifs non sans incertitude

Récemment, le laboratoire de Rio a effectué un contrôle antidopage déclaré positif à tort, ce qui a été l’une des raisons de sa suspension par l’AMA et a rendu les autorités préoccupées par l’idée que la mégalopole pourrait se voir retirer le droit d’organiser les Jeux.

L’année dernière, le volleyeur brésilien Pedro Solberg a été contrôlé positif à un test de spectrométrie de masse de rapport isotopique (SMRI) effectué par le laboratoire LABDO/LADETEC. Le test a été renouvelé à la suite de l’objection de Solberg, mais le résultat est resté le même. Enfin, d’autres tests ont été menés par un laboratoire à Cologne, en Allemagne, lesquels ont montré que l’athlète n’avait pas enfreint la législation antidopage. Selon le Folha de S.Paulo, la famille de Solberg a dépensé prés de 70.000 dollars américains pour prouver son innocence.

À l’issue de cet incident, l’AMA a temporairement suspendu l’accréditation de LABDOP/LADETEC mais l’a rétablie en octobre après que ce dernier a satisfait les demandes de l’Autorité. Laquelle a mené des audits et des tests de conformité afin de s’assurer de la mise en œuvre appropriée de mesures correctives.

«Les autorités brésiliennes sont conscientes de leurs responsabilités dans l’organisation des Jeux, et nous comprenons qu’elles sont en train de prendre de nombreuses mesures afin d’améliorer leurs contrôles antidopage », affirme un représentant du CIO par courriel.

«Nous sommes certains de partager avec le Brésil et Rio 2016 la même vision d’un monde sportif exempt de dopage et nous félicitons des progrès récents, y compris de la décision par l’AMA de réhabiliter le laboratoire [LABDOP/LADETEC] après avoir déterminé que toutes les mesures correctives y avaient été appliquées».

Selon M. Klein, le contrôle antidopage a considérablement évolué, non seulement grâce au progrès technologique mais aussi en termes de méthodes d’enquête.

«Un recours au dopage non dépisté et la tricherie dans le cadre d’un événement majeur comme les Jeux olympiques s’avèrent de moins en moins possibles», rassure M. Klein.

Version en anglais: Rio Upgrades Anti-Doping Lab in Preparation of World Cup, Olympics

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