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Baisse des prix de l’immobilier en France et à Paris

Écrit par Lauren Smith, Epoch Times
12.04.2013
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Les données publiées par les notaires font état d’une baisse de 9% du nombre de transactions immobilières en région parisienne, dont – 21% à Paris et – 6% en grande couronne. Les prix de l’immobilier ont quant à eux commencé à baisser dans la capitale pour la première dois depuis près de 20 ans. Il faut en effet remonter à la crise de 1992, qui était consécutive à une surproduction immobilière, pour y enregistrer une baisse. Cette fois cependant, les raisons sont très différentes.

 

Il n’y a pas de crise de surproduction, c’est même l’inverse: selon les statistiques du Commissariat au Développement Durable, la production de logements neufs en France, qui baisse depuis plusieurs années déjà, a de nouveau chuté de 24% entre les quatrièmes trimestres 2011 et 2012 et n’est jamais tombée aussi bas. La production de logements individuels baisse de 11% et celle de logements collectifs de 33%. Le nombre de permis de construire a également chuté. On comprend donc le cri d’alarme poussé depuis plusieurs mois par Didier Ridoret, président de la Fédération française du Bâtiment.

Bien que les taux d’emprunt extrêmement bas semblent toujours donner un peu d’air au marché, les agents pronostiquent une baisse des prix de 4,5% dans la capitale d’ici à la fin 2013. En effet, avec la hausse prévisible de la fiscalité sur les transactions immobilières, les offres deviennent moins nombreuses et tendent à se limiter à ceux qui sont contraints de vendre. Côté acheteurs, malgré de bas taux d’intérêt, la baisse du pouvoir d’achat et la perspective de lourds travaux de rénovation énergétique pousse les ménages à différer leurs envies, ce qui favorise une négociation des prix à la baisse pour ceux qui en ont encore les moyens.

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