Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Des études révèlent un nouveau virus proche du SRAS rapide et mortel

Recherche sur un nouveau virus proche du SRAS venant de Hong Kong et des Pays-Bas

Écrit par Carol Wickenkamp, Epoch Times
15.04.2013
| A-/A+
  • Le nouveau coronavirus peut infecter les cellules responsables de l’échange d’oxygène dans les poumons. Il peut également se répandre des poumons à d’autres organes et le taux de reproduction est bien plus rapide que celui du SRAS. (HKU)

Les secrets d’une souche nouvelle et terriblement mortelle du SRAS sont révélés dans de récentes études par deux groupes de chercheurs, qui expliquent où dans le corps humain et de quelle manière ce nouveau virus attaque ses victimes; ils explorent un possible traitement antiviral et expliquent comment les animaux peuvent transmettre l’infection aux humains.

La recherche de l’Université de Hong Kong révèle que le nouveau et virulent coronavirus SRAS (HCoV-EMC) infecte et s’étend aux tissus du poumon humain beaucoup plus rapidement que le SRAS d’origine, causant aux poumons une lésion rapide et sévère, et souvent la mort. Une seconde étude publiée dans Nature par un groupe aux Pays-Bas, a localisé le point précis visé par le virus pour infecter ses victimes.

L’équipe de chercheurs au Centre de Recherche sur la Grippe, de l’Ecole de Santé Publique à l’Université de Hong Kong a découvert le mécanisme qu’utilise le nouveau virus pour infecter et se répandre aussi rapidement, y compris à d’autres organes. Ils ont récemment publié leur recherche dans le Journal de Virologie, une publication internationale.

L’étude de l’UHK a trouvé que le nouveau coronavirus SRAS infecte deux types de tissus au plus profond du poumon humain. Le virus attaque les cellules pulmonaires responsables d’insuffler l’oxygène dans le sang tout en éliminant le dioxyde de carbone (cellules épithéliales alvéolaires), et attaque aussi les cellules qui réparent les tissus pulmonaires abîmés. Cette double attaque provoquera une respiration altérée, tout en empêchant la victime de se remettre de l’infection.

L’étude a mis aussi en évidence que le nouveau SRAS est capable d’infecter les cellules tapissant les veines à l’intérieur des poumons (cellules vasculaires pulmonaires endothéliales) et peut de ce fait s’étendre, par l’intermédiaire du sang, à des organes hors de l’appareil respiratoire.

Les chercheurs ont découvert que, par bonheur, une thérapie à l’Interféron peut être effective pour inhiber la reproduction du virus, ce qui offre quelque espoir de combattre les infections.

Le second groupe de conclusions, publiées par une équipe européenne au Centre Médical Erasmus de Rotterdam, Pays-Bas, a découvert que le virus s’attache à un récepteur protéique bien connu sur certaines cellules pulmonaires et pénètre de cette façon dans le système. Comme le récepteur n’est pas présent sur toutes les cellules, et que ces dernières sont situées très à l’intérieur des poumons, on suggère dans l’équipe que l’infection, quoique sévère, ne serait pas facile à contracter.

Cette équipe met également en perspective le fait que puisque le récepteur est présent chez de nombreux mammifères, l’infection au coronavirus pourrait être présente chez d’autres animaux, et pourrait éventuellement sauter la barrière entre espèces, comme le font d’autres virus. On a déjà trouvé le virus chez des chauves-souris, et les chercheurs essayent de voir s’il peut se trouver d’autres hôtes.

Du fait de son potentiel mortel, cette nouvelle souche du coronavirus SRAS, liée au SRAS qui a démarré en Chine méridionale en 2003, présente un intérêt particulier pour les chercheurs. Le SRAS d’origine a infecté au moins 8.000 personnes et en a tué au moins 775 dans le monde.

Version en anglais: New SARS Virus Swift and Deadly, Studies Show

Epoch Times est publié en 21 langues et dans 35 pays.

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.