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Stimuler une sensibilité terre et mer

Écrit par Mathieu Côté-Desjardins, Epoch Times
04.04.2013
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  • L’Esperanza de Greenpeace arrive au port international de Manille aux Philippines en décembre 2012 dans le but de mettre en œuvre des actions pour protéger le thon contre les pêches illégales. (Jay Directo/AFP/GettyImages)

Deux des grands domaines où l’écoblanchiment survient régulièrement sont ceux des combustibles fossiles et de la pêche, plus précisément des sables bitumineux et de la surpêche.

«Halte à la pétro-propagande», c’est le nom de la dernière pétition de Greenpeace, entre autres, en réaction aux «neuf millions de dollars que le gouvernement Harper a investis pour “verdir” l’industrie des sables bitumineux», rappelle le responsable de la campagne climat-énergie chez Greenpeace Canada, Patrick Bonin.

«Les Québécois doivent être conscients des enjeux du sable bitumineux qui arrivent au Québec, on a des projets de pipeline pour les sables bitumineux qui se concrétiseraient si on ne fait rien et de sérieux impacts environnementaux», insiste M. Bonin. La compagnie Enbridge, qui souhaiterait un pipeline entre Montréal et le Michigan, a déjà commencé à aller de l’avant avec un écoblanchiment digne de ce nom. «La compagnie a de l'argent pour se payer une campagne de publicité monstre dans les journaux québécois où elle vante la sécurité de son projet d'inversion de pipeline et se drape de vert. Et que dire des cadeaux qu'elle distribue aux municipalités québécoises situées le long du pipeline!», peut-on lire sur le blogue Greenpeace de M. Bonin.

Les sables bitumineux du Canada apparaissent au 5e rang des 14 projets énergétiques qui émettent le plus de carbone devant les gaz de schiste, selon un récent rapport de Greenpeace International.

Poissons en première ligne

«En 2009, Clover Leaf et d’autres compagnies de thon ont lancé l’ISSF (International Seafood Sustainability Foundation), une fondation qui a pour mission de trouver des solutions écologiques à la pêche destructive. C’est avec une grande déception que Greenpeace a vu l’ISSF devenir un organisme qui défend les pratiques destructives plutôt que d’aider à amener les changements nécessaires dont l’industrie a besoin pour préserver la santé de nos océans», explique sur son blogue Charles Latimer, responsable de la campagne Océans chez Greenpeace Canada.

Clover Leaf se veut la plus grande marque de thon en boîte au Canada. M. Latimer ajoute que même si ce poisson n’est pas pêché dans les eaux canadiennes, nous en consommons beaucoup.

On peut lire sur le site de Greenpeace que «Clover Leaf travaille fort pour se donner une image verte, mais ses conserves contiennent toujours du thon classé sur la Liste rouge de Greenpeace».

«En 2008, Greenpeace a établi une liste rouge des poissons qui ne devraient pas être pêchés et vendus, une liste basée par rapport au statut de l’espèce, mais aussi considérant les engins de pêche utilisés. Certaines embarcations peuvent être très destructives pour l’écosystème», déclare Charles Latimer.

«On a approché tous les supermarchés afin qu’ils cessent d’acheter et de vendre les produits contenus sur cette liste rouge et on a procédé au classement des supermarchés selon leur approvisionnement durable. Quand on a fait nos premiers rapports, on avait quatre des huit principales chaînes de supermarchés ciblées qui avaient accepté de participer et, maintenant, nous sommes en contact avec tous les supermarchés régulièrement», déclare M. Latimer.

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.