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La tendance baissière de l’or va-t-elle se poursuivre?

Écrit par Heide Malhotra, Epoch Times
30.04.2013
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Depuis le début de l’année, la tendance devient défavorable pour l’or. Les spécialistes s’interrogent. Certains prédisent la poursuite du cycle de hausse de prix, d’autres se montrent moins optimistes, puisque après douze années de hausse, les prix de l’or sont à la baisse. Selon les données du site Kitco, le cours de l’or du London Gold Fixing a diminué, passant de 1.694 dollars l’once le 2 janvier, à 1.471 dollars  le 26 avril.

Certaines analyses indiquent que les investisseurs et les fonds spéculatifs sont sortis du marché, affaiblissant le prix de l’or. D’autres qualifient cette chute de «correction technique» qui survient généralement après des hausses importantes et considèrent que le marché haussier de l’or n’est pas terminé.

 Fluctuation de la demande

«La demande de lingots et de pièces a diminué de 12% à 67,4 milliards de dollars en 2012», selon le rapport de World Gold Council (WGC). De nombreux investisseurs ont cédé leur or, profitant de la hausse des prix pour dégager un bénéfice avant que la chute ne se poursuive.

En 2012, la demande totale d’or a baissé de 4% par rapport à 2011, tandis que la valeur de l’or a augmenté entre 2003 et 2011, passant de 3,6 milliards de dollars à 76,6 milliards. Selon le rapport WGC, «la tendance à la baisse à long terme pour des volumes bijoux et biens technologiques, dans un contexte d’une croissance de douze ans des prix de l’or, ont amené à l’érosion des demandes au total».

Les banques centrales du monde représentent 12% du total des achats d’or en 2012, soit 2% de plus qu’en 2011, augmentant les réserves mondiales d’or de 1.100 tonnes. «Le total net des achats d’or par les banques centrales de 534.6t a dépassé le total déjà très fort de 2011 en marquant un retour à des niveaux non vus depuis 50 ans», affirme le rapport de la WGC.

Les coûts de l’exploitation minière

Selon un article du 26 février sur le site Seeking Alpha, «il est temps d’entamer le calcul du prix réel d’une once d’or, et je vous assure que nous sommes loin des coûts "décaissés" dont font part les mineurs dans leurs comptes». La formule pour calculer ce coût comprend le coût d’exploitation de la mine, le coût de traitement, les salaires, etc., et tout ceci est ensuite divisé par la quantité d’onces d’or produites au cours d’une période donnée. «Cette mesure est tout à fait trompeuse et rend compte de manière sélective des coûts pour l’exploitant sans vraiment donner aux investisseurs une image fidèle des frais qu’il faut pour produire une once d’or», poursuit l’article du site.

Dans son rapport annuel 2012, le groupe aurifère canadien Barrick Gold Corps. mentionne que «les coûts décaissés tout compris sont de 945 dollars par once et le total des coûts décaissés est de 584 dollars par once, prix les plus faibles parmi les grands producteurs d’or». Les coûts décaissés tout compris incluent tous les coûts directs et indirects de la trésorerie d’une exploitation lors de la production des métaux, à savoir notamment l’exploitation minière, le traitement et les frais de raffinage, les frais généraux et administratifs, les redevances, les taxes d’amortissement de la production, moins l’amortissement et la dépréciation. Le total du coût décaissé se réfère à tout ce qui a été payé en espèces.

Par exemple, pour les opérations de la Barrick Gold Corps, en Amérique du Nord, le total du coût décaissé par once était de 500 dollars, tandis que pour Cortez, situé dans le Nevada, le total des coûts décaissés était de 282 dollars par once d’or. Le total des coûts décaissés pour trois exploitations en Amérique du Sud était de 467 dollars l’once.

Quel est le prix réel d’une once d’or?

«Pour calculer le prix réel d’une once d’or, nous utilisons le total des coûts déclaré pour le trimestre, puis on soustrait les gains ou les pertes sur les produits dérivés», continue l’article de l’Alpha Seeking Website. De plus, les sociétés minières devraient inclure les dépréciations dans leur estimation, parce que les pratiques comptables affectent le coût réel de la production. Enfin, ces dépréciations représentent également un avantage fiscal, définies comme charges déductibles du résultat imposable. Cet avantage fiscal devrait être soustrait, car il représente un gain pour la société.

Barrick Gold Corp., «l’une des plus grandes mines du monde, bénéficie d’importantes économies d’échelle, mais il est encore seulement capable de produire de l’or à 1.300 dollars l’once. .... Les investisseurs qui cherchent à voir l’or franchir les 1.000 dollars l’once sont dans le passé. Les coûts de production minière seront à perte sous 1.300 dollars l’once d’or», conclut l’article.

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