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KIA SPORTAGE, une vraie coqueluche!

Écrit par Eric Heidebroek
06.04.2013
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C’est la deuxième génération de Sportage. La première avait déjà un petit look sportif et dynamique avec sa paire d’échappements carrés posés fermement sur la gauche et la droite. S’il avait déjà une ligne dynamique, les designers européens qui on dessiné la version 2, celle d’aujourd’hui, y ont ajouté de la rondeur, de la vigueur, de l’élégance et ce «je-ne-sais-quoi» qui lui donne du peps. Sans doute que son regard brillant de LED participe à cette signature que tout le monde envie.

Et c’est vrai qu’esthétiquement, le Sportage est réussi. Tout est justement proportionné, la taille des protections de passage de roue, juste comme il faut, ni trop grand, ni trop mièvre, parfait quoi. Le designer du Sportage est Peter Shreyer. Il a dessiné les Audi TT et la VW Eos. Son travail avec le Sportage a été couronné par le fameux Red Dot Design Award, c’est une belle récompense!

Avec sa ligne de caisse fuyant juste sous la ceinture du vitrage latéral, et cette retombée de la vitre de portière arrière confinant le montant C en arête puissante soulignée par le rouge rubis du feu arrière, le Sportage a un charme fou.

Il n'y a pas à dire, on comprend aisément le succès de ce 4x4 dynamique et ce, d’autant mieux qu’il sait rester dans des prix abordables.

À l’intérieur, rien ne manque. De l’espace généreux pour cinq adultes, même si la compacité du véhicule n’offre pas autant d’espace que celui proposé par un gros SUV, ce Sportage n’est pas en reste, surtout que ses concepteurs usent d’artifices malins comme une inclinaison de l’assise de la banquette arrière qui profite directement au confort des genoux. Un bon point donc. Si l’habitabilité est très généreuse et le confort des sièges impressionnant, tant par la catégorie que par les accessoires aussi nombreux que pratiques, on regrettera tout de même un volume de coffre simplement correct. Bien sûr, la banquette arrière est rabattable en 1/3-2/3 mais elle n’offre pas un plancher plat.

Mécaniquement, le Sportage est proposé à partir de 22 300 euros TTC (une version en promotion est proposée à 18 600 euros). C’est une 1.6 GDi traction avant à essence et développant 135 ch dans la finition Style.

Une version Diesel de 115 ch pour 1.7 l est quant à elle disponible pour 24 900 euros. La peinture blanche n’est pas en supplément, pour toutes les autres teintes (7) le supplément est de 540 euros. De série, la Kia Sportage est équipée de roues en alu de 16 pouces, d’une climatisation à réglage manuel incluant la réfrigération de la boîte à gants, d’un régulateur de vitesse à commandes au volant, d’un ordinateur de bord et de commandes pour les vitres électriques sur toutes les portières. Les rétroviseurs sont à commande électrique et ils sont chauffants. Côté multimédia, des connections USB et prise mini jack aux, une bonne radio avec lecteur de CD audio-MP3, avec commandes au volant. Kia ajoute les connections Bluetooth avec commandes au volant et la reconnaissance vocale. Sur un modèle de base, avouez que c’est très complet.

Côté mécanique, le Sportage dispose des équipements de sécurité les plus importants de série. Comme des airbags partout, à l’avant, sur les côtés par rideaux et arrière avec fonction anti-retournement. Les appuis-têtes sont actifs. Dynamiquement, l’ESP, l’ABS, l’anti-patinage, l’assistance au freinage d’urgence, même l’aide au démarrage en côte et bien d’autres fonctions d’aides à la conduite sont… de série!

Les autres versions disponibles sont l’Active (24 700 euros), l’Active Smart drive (28 100 euros) avec accès libre et démarrage clé en poche, et en haut de gamme, la Premium (29 800 euros) qui ajoute une superbe sellerie cuir, des phares au xénon, et une climatisation automatique.

Les versions 1.6 GDi et 1.7 CRDi sont exclusivement en deux roues motrices. La 2.0 de 136 ch est disponible en traction au prix de 28 700 euros (Active). Pour disposer de la version 4x4, il faut passer à 30 400 euros, en automatique à 32 100 euros et si vous optez pour le tout haut de gamme, le 2 litres offre alors 184 ch pour 37 400 euros. Et même dans cette version un Tiguan ne peut offrir de tels équipements.

En ville…

Le Sportage est très maniable. Avec ses 4.44 m, il se faufile facilement et trouve aisément à se garer. Evidemment, comme il est un peu plus haut, son conducteur dispose d’une belle visibilité, mais en trois quart arrière, le superbe design du Sportage lui mange, quelque peu, la vue. Il faut en tenir compte.

Côté consommation en ville, Kia annonce pour le 1.7 CRDi quelque 6 l/100, ramené à 5,2 l en mode mixte et 4,8 l en extra urbain. Des consommations qui, lors de notre phase d’essai, étaient crédibles malgré des conditions encombrantes.

Pour conclure, vous devrez être attentif au fait que le Sportage, malgré son look dynamique, n’aime pas beaucoup être chahuté. Sa tasse de thé, c’est une conduite souple en bon père de famille, attentive et confortable. Si vous devez le bousculer, prenez soin de tenir compte de son centre de gravité plus élevé qui génère plus de roulis que dans une berline.

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