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Pékin surpeuplée, Pékin chancelle

Écrit par Fang Xiao, Epoch Times
06.04.2013
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  • Pékin, 31-01-.2013, touriste chinoise photographiant le centre historique du Parc Jingshan, alors que le smog enveloppe la ville. Selon un rapport récent, Pékin souffre de surpopulation. (Mark Ralston/AFP/Getty Images)

Selon un rapport récent Pékin est malade, la ville elle-même mais aussi une ville côtière voisine, Tianjin, ainsi que la zone environnante de la province du Hebei; tout est surpeuplé avec une infrastructure fortement usée.

Le rapport du 19 mars, réalisé conjointement par l’Académie chinoise des sciences, l’Université Capitale de l’Économie et des Affaires, la Commission du Développement et de la Réforme de Pékin, va jusqu’à suggérer qu’une autre ville devrait devenir la capitale, afin d’alléger la pression. Le rapport a été publié dans un livre bleu, indiquant sa provenance officielle, et a été intitulé Rapport sur le Développement (2013) de Beijing-Tianjin-Hebei, Capacité des Charges, Mesures et Contre-mesures.

Cette conclusion fait suite au constat relatif aux ressources en eau disponible, aux niveaux de pollution et à la qualité des transports publics. Le rapport a décrété «l’état d’urgence» concernant Pékin, tandis que Tianjin est à un «niveau d’alerte».

Si les problèmes identifiés dans le rapport sont résolus, la région pourra soutenir une population comprise entre 86 millions et 98 millions d’habitants en 2015, or en 2010, la population plafonne déjà à 104 millions.

On estime qu’elle atteindra les 112 millions en 2015 et les 120 millions en 2020.

L’eau est un gros problème. En 2011, Pékin n’était en mesure de fournir que 119 m3 d’eau par habitant, sachant que selon les normes internationales on atteint le manque d’eau à moins de 1000m3/habitants.

L’agence de presse Xinhua, le porte-parole du régime, a reconnu en 2011 que Pékin fait partie des grandes villes atteintes de pénuries d’eau importantes.

En 1999, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a répertorié Pékin en tant que troisième ville du monde la plus polluée. Selon un rapport de 2006 mené par l’Asia Development Bank, l’indice de pollution de l’air est cinq à sept fois plus élevé que le niveau de sécurité défini par l’OMS; selon le Bureau municipal de la santé de Pékin le cancer du poumon est la première cause de décès.

C’est en 2007 que le professeur Hu Xingdou de l’Institut de Technologie de Pékin avait déjà suggéré que la Chine devrait changer de capitale, afin d’alléger la pression sur la ville.

Selon lui, une telle manœuvre allègerait les charges du nord de la Chine, abaisserait le coût de la vie et du logement à Pékin.

Selon un article publié sur le site de l’Institut Chinois de la Réforme Rurale Totale du 9 janvier, la ville de Xinyang dans la province du Henan est examinée pour potentiellement devenir la nouvelle capitale de la Chine à partir de 2016.

Toujours selon l’article, plus de 160 représentants de quelque 20 ministères se sont rendus à Xinyang le 28 Juillet 2012, pour étudier cette hypothèse pour la 28e fois, accompagnés des membres de la Commission nationale du Développement et de la Réforme, le Bureau de la planification nationale de la ville, et le ministère de Protection de l’Environnement. Cependant l’idée que le Parti puisse vraiment déplacer la capitale, n’a pas encore de poids.

Version en anglais: Beijing Region Reels From Too Many People

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