Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Migration des oies blanches à la Baie-du-Febvre

Écrit par Suzanne Durand, Epoch Times
20.05.2013
| A-/A+

C’est le signal. À chaque début de printemps, lorsque les températures s’annoncent plus clémentes, les oies blanches partent en migration. Elles partent de la côte est des États-Unis en direction des berges du Saint-Laurent au Québec. Un rendez-vous de centaines de milliers d'oies sauvages qui offrent un spectacle unique aux observateurs. Elles forment une population qu'on ne retrouve nulle part ailleurs dans le monde.

Sur la rive du lac Saint-Pierre dans la Baie-du-Febvre, entre Montréal et Québec, jusqu’à la fin du mois de mai, des canards barboteurs et des centaines, voire des milliers, d’oies blanches ou grandes oies des neiges font escale avec le printemps dans les battures. C'est sur cette étendue de vase que les oies viennent séjourner deux fois par année, puisqu'elles y trouvent de la nourriture en abondance. La batture, c'est la partie du rivage située entre les marées basses et les marées hautes.

Des zones protégées ont été établies le long du fleuve Saint-Laurent afin de préserver les terres humides qu'elles fréquentent pour leur alimentation.

Un trajet souvent sans escales

Les oies sont un exemple d’endurance. Parties de la côte est des États-Unis, du New Jersey à la Caroline du Sud, à une vitesse moyenne de 55 km/h, elles peuvent voyager plus de 900 km, et ce, bien souvent d’un seul trait.

Une espèce protégée

La population est estimée à 7 600 000 individus et n'est pas menacée. La population de la grande oie blanche de passage au Québec était estimée à 1 428 000 individus en 2009, elle est toujours en progression.

Continuer la route vers le nord pour procréer

Les oies blanches se déplaceront alors vers l’est dans la région de Cap-Tourmente, puis poursuivront leur migration vers le Grand Nord et l’Arctique canadien. Arrivées aux îles de Baffin et de Bylot, au milieu du mois de juin, les oies pondent aussitôt leurs œufs, car elles n'ont que très peu de temps avant le retour du gel prévu habituellement pour la fin du mois d'août. Ce sera ensuite la multiplication d’un nombre impressionnant de nids, car les colonies peuvent compter jusqu'à cent nids à l'hectare.

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.