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Bon jusqu’à la dernière goutte

Écrit par Mathieu Côté-Desjardins, Epoch Times
29.05.2013
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  • (Yvan Pinard / Époque Times)

La mini-saga de l’eau contaminée, qui a secoué la population montréalaise dans la semaine du 20 mai, aura donné l’occasion à la population et à l’administration de la Ville de s’intéresser au liquide indispensable à la vie. Cette prise de conscience est plutôt chose rare sans ce genre d’occasion aux dires de Martine Chatelain, présidente de la Coalition Eau Secours!, organisme sans but lucratif fondé en 1998 et travaillant à ce que les citoyens et les gouvernements développent et cultivent une gestion responsable de l’eau. Dans le cas où la situation aurait perduré, quelles auraient été les alternatives?

«Depuis la crise de l’envergure du verglas, les usines de production d’eau potable ont bien appris leur leçon en se dotant d’importantes génératrices pour continuer à fonctionner pour un certain temps. Le fleuve Saint-Laurent, principale source d’eau pour Montréal, prend sa source à la hauteur de la prise d’eau à peu près sous les rapides de Lachine, une eau qui est prise assez bas dans la nappe [vaste étendue d’un fluide], très oxygénée, à cause de la présence des rapides, est presque une usine naturelle d’épuration des eaux. Même à cela, je ne la boirais pas ni m’y baignerais», laisse tomber Mme Chatelain en souriant.

«L’alternative que chacun ait son puits, avec le métro et ce qui s’y passe, ne serait pas réaliste. Miser sur les infrastructures municipales est finalement un bon pari», juge la présidente d’Eau Secours!

Philippe Sabourin, chargé des communications à la Ville de Montréal, a affirmé que Montréal n’a actuellement aucun plan d’urgence dans le cas où il y aurait une pénurie d’eau. «Même si les risques que les deux usines, Atwater et Des-Baillets, tombent en panne sont infimes, bien qu’elles soient autonomes énergétiquement [grâce à une génératrice], la Ville de Montréal n’a pas de plan d’urgence, mais elle est actuellement en train d’en élaborer un. Le Service de l’eau et la Sécurité publique y veillent et travaillent en ce sens. Les travaux ne sont pas finalisés», explique M. Sabourin qui a aussi livré que les réserves d’eau de la Ville pourraient tenir environ 12 heures seulement.

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