Ce troisième et dernier opus de la comédie pour adulte hautement grossière est le moins appréciable des trois. Comprenez-moi bien : Alan (Zach Galifianakis) est attachant et étrangement drôle comme à l’habitude et l’équilibre humour et tendresse s’y trouve toujours. Toutefois, il manque l’originalité et la fraîcheur du premier Lendemain de veille.

La meute est de retour et, cette fois, ce n’est pas pour un mariage (du moins pas initialement). Cependant, l’aventure revient là où elle avait commencé. Sans vous donner trop de détails, les premières minutes passent en un éclair : on y voit une girafe se faire décapiter, des funérailles et un enlèvement. Il s’agit d’ingrédients déjantés, comme à l’habitude, mais plus noirs, avec la mort de quelques animaux et de quelques humains.

Phil (Bradley Cooper), Stu (Ed Helms) et le toujours hystérique Alan (Zach Galifianakis) se lancent dans un nouveau périple éclaté, essayant de retrouver M. Chow (Ken Jeong) pour sauver Doug (Justin Bartha ou encore «M. Kidnappé» une fois de plus) des mains de Marshall (John Goodman).

Le personnage d’Alan est au cœur du scénario, alors qu’il réalise que c’est finalement le temps de grandir et d’agir comme un homme de 42 ans. Il est aidé durant tout le parcours par ses fidèles amis, le confiant Phil, le fébrile Stu et son beau-frère Doug (qui est absent dans l’ensemble du film tout comme dans les deux premiers Lendemain de veille).

Quelques-uns des moments les plus drôles, où des rires se font bien entendre, impliquent le personnage d’Alan et sa nouvelle flamme, Cassie, jouée par l’actrice hilarante Melissa McCarthy.

À part d’une surprise spéciale révélée après le générique, Lendemain de veille 3 est une course folle, vide avec une poignée de rires ici et là. Peut-être est-ce le reflet des personnages qui (finalement) grandissent.