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Vivre sur une autre planète dans un proche avenir?

Écrit par Héloïse Roc, Epoch Times
04.05.2013
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  • Les astronomes ont trouvé un tel système planétaire autour de l'étoile Kepler-62. (wikipedia)

Les astronomes de la NASA ont annoncé, le 18 avril dernier,  avoir découvert deux planètes semblables à notre Terre. Elles pourraient accueillir la vie. Ainsi, grâce au télescope spatial Kepler, ces deux systèmes planétaires, jusque-là inconnus, ont été découverts et nommés Kepler-62 et Kepler-69. Ces deux planètes orbitent autour d’une étoile à 1.200 années-lumière d’ici, dans la constellation du nord de la Lyre. Le nombre de 2.740 planètes candidates découvertes par Kepler s’étoffe avec ce nouvel événement. D’après les scientifiques, ces planètes seraient à peu près une fois et demie plus grandes que la Terre et seraient couvertes d’océans et même d’un ciel nuageux. Mais là n’est pas le plus fascinant puisque que ces systèmes comptent à eux deux pas moins de sept planètes, dont trois se trouveraient dans la zone habitable de leur étoile. Kepler-62f et 69c sont des planètes de la même taille que la Terre, voire supérieures.

Les habitants de ces planètes devraient vivre sous l’eau

Autour de ces planètes nouvellement découvertes, les astronomes ont vu une étoile plus petite et plus froide que le soleil. Kepler-62 serait 30% plus petite que le soleil et se trouverait à 360 années-lumière du système solaire, selon la NASA. Il s’agit des plus petites planètes découvertes dans la zone habitable d’une étoile. Cependant, Kepler-62f est plus grande que la terre de 40% et c’est l’exoplanète la plus proche de la taille de notre planète qui serait aussi susceptible de posséder des substances rocheuses. «Les deux planètes découvertes dans la constellation de la Lyre ne ressemblent pas aux planètes du système solaire», selon Lisa Kaltenegger de l’Institut Max Planck pour l’astronomie et la CFA. «Elles seraient couvertes d’océans sans fin», dit-elle «Il peut y avoir de la vie, mais cette vie, peut-elle reposer sur des technologies comme la nôtre?» Elle ajoute: «Si la température de surface ressemble à notre planète et peut-être adaptée à l’eau, est-ce possible d’y maintenir la vie? Ce sont encore des interrogations?»

D’après les conclusions scientifiques, Lisa Kaltenegger précise: «Néanmoins, ces mondes seront toujours de belles planètes bleues encerclant une belle étoile orange, peut-être qu’avec de l’inventivité, la vie pourra faire apparaître des niveaux technologiques surprenants». John Grunsfeld, administrateur adjoint de la direction des missions scientifiques au siège de la NASA à Washington  en est tout émerveillé et avance que «le vaisseau spatial Kepler s’avère être une rock star de la science».

«Avec la découverte de ces planètes rocheuses dans la zone habitable, on nous amène un peu chez nous, tout près de notre univers. Ce n’est qu’une question de temps avant que nous sachions si la galaxie contient d’autres planètes comme la Terre, ou si nous sommes uniques», a-t-il ajouté.

La luminosité de la planète en transit par rapport à son étoile

Le télescope spatial Kepler a été lancé en mars 2009 et recueille toutes les 30 secondes des données sur 200.000 étoiles en utilisant une méthode appelée le procédé des transits. «Ainsi, la baisse de l’intensité lumineuse des étoiles révèle la taille de la planète en transit par rapport à son étoile.» Car selon les scientifiques de la NASA, «lorsqu’une planète "transit candidat" passe devant l’étoile, du point de vue de l’engin spatial, un pourcentage de lumière de l’étoile est bloqué». Cette baisse résulterait de l’intensité lumineuse des étoiles et révèlerait ainsi la taille de la planète en transit par rapport à son étoile.

Le télescope spatial Kepler mesure, simultanément et en continu, la luminosité des étoiles: la mission première de la NASA est d’être capable de détecter des planètes de type terrestre, autour d’étoiles comme notre soleil. Ainsi, en utilisant la méthode des transits, Kepler a détecté 2.740 candidats. Et, en utilisant diverses méthodes d’analyse, les télescopes au sol et d’autres engins spatiaux, ont confirmé 122 planètes. Au début de sa mission, le télescope Kepler a trouvé les grandes géantes gazeuses en orbite proches de leurs étoiles. Des étoiles connues comme Jupiter ont été faciles à détecter en raison de leur taille et d’un court cycle orbital.

Kepler observe les signaux de planètes habitables

La Terre est plus lente, elle met trois ans pour accomplir les trois transits nécessaires pour être acceptée comme  planète candidate. Ainsi, Kepler continue toujours d’observer les signaux de planètes habitables, de taille identique à la Terre et orbitant autour d’étoiles telles que le soleil. Les opérations de la mission et l’analyse des données scientifiques se font au sol. Le laboratoire Jet Propulsion de la NASA à Pasadena, en Californie, a réussi le développement de la mission Kepler. Le groupe Aérospatial, situé au Colorado, a développé le système de vol Kepler et prend en charge les opérations de la mission avec le laboratoire de physique de l’atmosphère et de l’espace de l’université du Colorado. L’institut scientifique spatial est situé à Baltimore. Il héberge, diffuse et archive les données scientifiques de Kepler. Kepler est la dixième mission de Discovery de la NASA. Il a été financé par la direction des missions scientifiques de l’agence.

Voyager entre ces deux mondes de manière normale et régulière

Cette découverte soulève la possibilité que certaines étoiles dans notre galaxie pourraient être encerclées par deux mondes semblables à la Terre, des planètes avec des océans et des continents, où la vie pourrait être technologiquement avancée. «Imaginez que vous regardez à travers un télescope pour voir un autre monde et la vie à quelques millions de miles de la nôtre. Ou, avoir la capacité de voyager entre ces deux mondes d’une manière normale et régulière. Je ne peux pas penser à une motivation plus forte, que les planètes deviennent un espace de prolongement de notre société», a déclaré le professeur Sasselov à Harvard.

«Les bonnes nouvelles sont que ces deux planètes se présentent sous différentes couleurs et rendent notre recherche de la vie plus facile, plus imaginative. Que sera notre vie dans le futur...?», a-t-il ajouté.

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